Dans le cadre de la vaste concertation entamée mercredi, par la coordination du mouvement IRA et du parti RAG sous la supervision du président Birame Dah Abeid, une rencontre regroupant les cadres et militants des deux entités susmentionnées au niveau de Nouakchott Ouest, s’est tenue ce jeudi 09 septembre à Sebkha.
Ouvrant les débats au nom de Birame-qui était empêché à cause d’une audience accordée par le président de la République-le Chargé de Communication a affirmé que l’activité vise à donner la parole aux militants afin d’apprécier, d’évaluer les deux années d’armistice avec le pouvoir de Ghazouani. Cet apaisement est-il avantageux, doit-il se poursuivre ou bien est-il négatif et doit-il être rompu ?
C’est à ce casse-tête chinois que les militants ont été appelés à trancher en toute liberté.
Dans leur majorité, les militants ont eu des avis tranchés. Pour eux le pouvoir doit faire des efforts allant dans le sens de la satisfaction de leurs revendications.
Ouvrant le bal des interventions, Petit Bâ n’y est pas allé demain morte. Selon lui les militants de IRA ont certes gagné des espaces de liberté mais les récépissés se font toujours attendre et les militants sont à bout de patience. Il a conclu en disant que les bureaux de Sebkha, du Ksar et de Tevrak Zeina réitèrent leur soutien et leur confiance au président Birame.
Lui succédant, Ibrahima Sy le système n’a pas changé et Ghazouani et Aziz c’est du kif-kif. Et d’ajouter que si le gouvernement n’aime pas IRA, le président doit le débarquer. Et de conclure que Ghazouani n’a rien donné et que IRA n’a pas besoin qu’on lui donne la liberté.
Pour Minétou Néma, en deux ans IRA a eu la paix et c’est quelque chose qu’il convient d’apprécier à sa juste valeur.
A son tour Jemal Ould Bilal a affirmé d’emblée qu’ils n’ont pas à évaluer les deux ans de Ghazouani mais la relation de IRA avec lui. Pour lui Ghazouani n’a rien donné et l’apaisement se fait au détriment de IRA. Selon lui IRA a desserré l’étau et fait baisser la pression sur le pouvoir et malgré le fait que Birame soit la 2ème force électorale du pays on train les pieds pour lui donner un récépissé, des récépissés.
Pour Heydi, ces deux ans ont commencé par les résultats erronés des élections et par le sacrifice de Birame pour la Mauritanie lorsqu’il a refusé d’obéir aux va-t-en-guerre. Et sauvé le pays de la guerre civile. Mais poursuit-il, malgré toutes les concessions, Ghazouani n’a pas renvoyé l’ascenseur. Pour lui le récépissé est un droit mais son octroi est politisé. Il aconclu en disant que la branche de développement et droit de l’homiste de IRA ne devrait pas baisser les bras et continuer ses manifestations en faveur des populations défavorisées.
Et Moussa Birame de dire que IRA doit descendre dans la rue car Ghazouni ne la respecte pas. L’injustice sévit toujours et de son point de vue, les Walis et les magistrats ont mené une campagne contre les Haratines pour brouiller les pistes et saboter le rapprochement avec Ghazouani.
Aucun résultat en 2 ans note Zeinabou Watt. Trop d’injustice dit-elle et les négro-africains sont toujours sous le joug de l’exploitation. Pour elle IRA doit descendre dans la rue pour conquérir ses droits.
Pour Mahmoud Malek l’évaluation se résume à deux extrêmes/ D’abord l’avantage d’une liberté complète puis l’inconvénient représenté par l’injustice sous toutes ses formes. Et sur le plan des prix s’insurge-t-il, c’est le plus mauvais régime que la Mauritanie ait jamais connu. De ce fait pour lui IRA doit renouer avec la rue.
Pour Salek Mohamed, le seul avantage c’est l’ouverture politique et d’insister sur la nécessité d’avoir un récépissé pour disposer d’un cadre légal pour mener les activités. Mais dit-il Birame a l’espoir que les choses vont bouger et nous lui faisons confiance.
Sow Abou Demba abonde dans le même sens que ses amis et déclare : « Notre patience a des limites ».
Et pou Mohamed Ould Ahmed, cet apaisement n’est pas dans l’intérêt de IRA dont la jeunesse est éprouvée dit-il par la famine, l’ignorance et le chômage. « Nous réfutons l’apaisement. La victoire ou la mort. », lance-t-il.
Toutes les interventions ou presque ont exprimé un ras-le-bol général avec des militants qui sont à bord de la crise de nerfs. Et ce sont là autant de messages forts qui devraient mettre la puce à l’oreille des dirigeants de IRA/RAG mais aussi du pouvoir.
Les concertations se poursuivront demain à Arafat pour les militants de la zone Sud.
Bakari Guèye
Ouvrant les débats au nom de Birame-qui était empêché à cause d’une audience accordée par le président de la République-le Chargé de Communication a affirmé que l’activité vise à donner la parole aux militants afin d’apprécier, d’évaluer les deux années d’armistice avec le pouvoir de Ghazouani. Cet apaisement est-il avantageux, doit-il se poursuivre ou bien est-il négatif et doit-il être rompu ?
C’est à ce casse-tête chinois que les militants ont été appelés à trancher en toute liberté.
Dans leur majorité, les militants ont eu des avis tranchés. Pour eux le pouvoir doit faire des efforts allant dans le sens de la satisfaction de leurs revendications.
Ouvrant le bal des interventions, Petit Bâ n’y est pas allé demain morte. Selon lui les militants de IRA ont certes gagné des espaces de liberté mais les récépissés se font toujours attendre et les militants sont à bout de patience. Il a conclu en disant que les bureaux de Sebkha, du Ksar et de Tevrak Zeina réitèrent leur soutien et leur confiance au président Birame.
Lui succédant, Ibrahima Sy le système n’a pas changé et Ghazouani et Aziz c’est du kif-kif. Et d’ajouter que si le gouvernement n’aime pas IRA, le président doit le débarquer. Et de conclure que Ghazouani n’a rien donné et que IRA n’a pas besoin qu’on lui donne la liberté.
Pour Minétou Néma, en deux ans IRA a eu la paix et c’est quelque chose qu’il convient d’apprécier à sa juste valeur.
A son tour Jemal Ould Bilal a affirmé d’emblée qu’ils n’ont pas à évaluer les deux ans de Ghazouani mais la relation de IRA avec lui. Pour lui Ghazouani n’a rien donné et l’apaisement se fait au détriment de IRA. Selon lui IRA a desserré l’étau et fait baisser la pression sur le pouvoir et malgré le fait que Birame soit la 2ème force électorale du pays on train les pieds pour lui donner un récépissé, des récépissés.
Pour Heydi, ces deux ans ont commencé par les résultats erronés des élections et par le sacrifice de Birame pour la Mauritanie lorsqu’il a refusé d’obéir aux va-t-en-guerre. Et sauvé le pays de la guerre civile. Mais poursuit-il, malgré toutes les concessions, Ghazouani n’a pas renvoyé l’ascenseur. Pour lui le récépissé est un droit mais son octroi est politisé. Il aconclu en disant que la branche de développement et droit de l’homiste de IRA ne devrait pas baisser les bras et continuer ses manifestations en faveur des populations défavorisées.
Et Moussa Birame de dire que IRA doit descendre dans la rue car Ghazouni ne la respecte pas. L’injustice sévit toujours et de son point de vue, les Walis et les magistrats ont mené une campagne contre les Haratines pour brouiller les pistes et saboter le rapprochement avec Ghazouani.
Aucun résultat en 2 ans note Zeinabou Watt. Trop d’injustice dit-elle et les négro-africains sont toujours sous le joug de l’exploitation. Pour elle IRA doit descendre dans la rue pour conquérir ses droits.
Pour Mahmoud Malek l’évaluation se résume à deux extrêmes/ D’abord l’avantage d’une liberté complète puis l’inconvénient représenté par l’injustice sous toutes ses formes. Et sur le plan des prix s’insurge-t-il, c’est le plus mauvais régime que la Mauritanie ait jamais connu. De ce fait pour lui IRA doit renouer avec la rue.
Pour Salek Mohamed, le seul avantage c’est l’ouverture politique et d’insister sur la nécessité d’avoir un récépissé pour disposer d’un cadre légal pour mener les activités. Mais dit-il Birame a l’espoir que les choses vont bouger et nous lui faisons confiance.
Sow Abou Demba abonde dans le même sens que ses amis et déclare : « Notre patience a des limites ».
Et pou Mohamed Ould Ahmed, cet apaisement n’est pas dans l’intérêt de IRA dont la jeunesse est éprouvée dit-il par la famine, l’ignorance et le chômage. « Nous réfutons l’apaisement. La victoire ou la mort. », lance-t-il.
Toutes les interventions ou presque ont exprimé un ras-le-bol général avec des militants qui sont à bord de la crise de nerfs. Et ce sont là autant de messages forts qui devraient mettre la puce à l’oreille des dirigeants de IRA/RAG mais aussi du pouvoir.
Les concertations se poursuivront demain à Arafat pour les militants de la zone Sud.
Bakari Guèye