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un grain de sable pour secouer la poussière...

Faits Divers

Jeudi 10 Avril 2025 - 21:55

Deux agressions à Mellah
 

Mellah reste une zone ou la criminalité est très élevée. La drogue y est distribuée au vu et su de tous. Nombre de jeunes de ce populeux quartier sont dépravés et les exactions y sont quasiment quotidiennes. Le samedi 5 Avril, une dame descendit d'un taxi pour effectuer un petit versement dans une agence bancaire à Cheyara, un secteur de ladite zone. Téléphone en main, elle portait un petit sac contenant la somme destinée au versement. Le coin grouillait de monde et la femme avançait sans crainte vers l'agence. Mais voici que deux djenks la repèrent et s’approchent d'elle en hâtant le pas. L'un d'eux lui pointe un poignard au côté :

« Donne le sac ou tu vas mourir ! », tandis que son complice commence à tirer celui-ci. Elle résiste et saisit la lame du couteau par la main. Le bandit le retire vivement à lui, blessant la paume de la dame, avant de s’enfuir sans tenter de récupérer le téléphone, alors que son complice a déjà disparu avec le sac. L’action s’est déroulée si rapidement qu’aucun passant n’a pu intervenir. Puis un brave homme a pris la dame à bord de sa voiture pour l’amener à l’hôpital où on lui a prodigué les soins nécessaires et d’où elle repartie pour déposer au commissariat la déclaration de l’agression.
 

Le soir vers 18 h, un jeune homme marchait en compagnie de sa vieille maman dans le même quartier. Trois gaillards les abordent. « Hé ! », interpelle l’un d’eux, « j’ai besoin de téléphoner, passe-moi ton portable ! – Je n’en ai pas. », réplique le jeune homme conscient de leur intention. Ils commencent alors à le tabasser mais il résiste vaillamment, esquivant plusieurs coups et en dispensant quelques-uns bien visés, tandis que sa maman hurle au secours. Et, comme toujours lorsque les bandits ne parviennent pas à leurs fins, c’est un couteau qui sort d’une poche. Un fois le courageux poignardé, les trois malfaiteurs s'enfuient. Heureusement secouru a temps, le jeune a passé deux jours à l'hôpital et porté plainte contre cette bande dont un élément venait juste d'être gracié à l’occasion de la fête d'El Fitr.
 

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Braquages et agressions à Tin Soueïlim

Mellah n’a rien à envier à Tin Soueïlim où les bandes de jeunes malfaiteurs passent leurs journées à guetter la moindre occasion de voler. Devant les restaurants situés au carrefour éponyme, c’est, chaque jour, une ou deux personnes au moins qui se voient délestées de leur téléphone. Le jour de l’Aïd, un jeune homme en a fait les frais et a été en prime poignardé. La nuit précédente, c’est tout un groupe de jeunes malfrats postés devant le restaurant El Arabi qui s’est emparé des téléphones de plusieurs jeunes filles et garçons, en les menaçant avec des armes blanches. Les patrouilles de police ont tardé à intervenir... Deux jours plutôt, vers minuit, un autre jeune homme a été lui aussi été braqué au virage Ould Greïmich. Son agresseur lui a mis une machette au cou, en lui ordonnant de lui passer son téléphone décodé. Tremblant de peur, le pauvre garçon a obtempéré et le truand a disparu, une fois son butin acquis. Les dernières nuits du Ramadan auront été ainsi le théâtre de plusieurs braquages et agressions sur la voie centrale de l'axe Toujounine, malgré la multiplication des patrouilles mobiles et fixes de police sur cet axe.
 

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Un violeur écroué

Il y a deux semaines deux jeunes filles qui se promenaient sur l'axe Aziz, très tôt la nuit, se sont vues proposées un tour en voiture par un quidam.  Frivoles, elles ont accepté sans se méfier. Il les a emmenées très loin pour les violer, les délester de leurs téléphones et du contenu de leurs sacs, avant de les battre et les abandonner. La police a ouvert une enquête après avoir auditionné les deux victimes et a fini par mettre la main sur un suspect : Ahmed « Boule », un récidiviste fiché. Au cours de son interrogatoire, il a reconnu ses crimes contre les deux jeunes filles et, déféré en suivant, a été écroué.
 

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Le phénomène « Dhib »

Le vol de bétail est devenu courant, surtout à Nouakchott. Chaque jour, des dizaines de chèvres, cabris, brebis, moutons et agneaux sont kidnappés en divers quartiers de la ville. Ce sont généralement les œuvres de « pillards de circonstance », le plus souvent des fils de familles nanties qui s’en emparent pour leurs randonnées nocturnes. Mais il y a aussi des voleurs « professionnels » spécialisés en cet exercice. Parmi ceux-ci, on compte un sexagénaire, Mohamed ould Sidi. Natif d'une des zones montagneuses du pays, il est extrêmement habile en ces manigances, capable de ravir plusieurs ovins et caprins en un rien de temps, sans bruit ni aucune trace derrière lui. À défaut d'écouler son butin, il les égorge par dizaine, avant de les dépecer et découper sans non plus laisser de traces. Aussi lui a-t-on donné le sobriquet de « dhib » (chacal). Le repère-t-on au marché du bétail ? C'est aussitôt l'alerte chez les bouchers qui s’emparent tous de leur machette et la brandissent pour que « Monsieur Dhib » s'éloigne. Cela dit, j’aurais dû rapporter ce fait divers au passé. Car, après plusieurs séjours carcéraux, le vieux Mohamed aurait, dit-on, finalement décidé de changer de comportement. Une rumeur que semblent corroborer les faits, puisque cela fait des années qu’il n’a plus été accusé de tels larcins.

 

Mosy
lecalame

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