Qui a tué le gosse ?
Au quartier « Batig Ladi » de Tarhil, l'insécurité a toujours régné la nuit. C'est dans cette même zone que se trouve la tristement célèbre « Gazret ech-Chebab » infestée de malfaiteurs et voyous. Le taux de criminalité y avait cependant toujours tendance à baisser la nuit, durant le mois béni de Ramadan. Hélas, un crime odieux y a été pourtant récemment perpétré, comme en témoigne le cadavre d'un bambin de onze ans découvert dans une ruelle isolée. Le corps était lardé de blessures à l’abdomen provoquées par des objets tranchants et des lésions au cou semblaient prouver qu'il avait été étranglé. Informée, la police a, comme à son habitude, gardé les lieux et éloigné les badauds, en attendant l'arrivée du substitut du procureur accompagné des autorités et d'un médecin légiste. Rapidement identifié comme celui d’un enfant bien connu des habitants du quartier, le cadavre a été évacué vers la morgue de l'hôpital de l'Amitié. La police a ouvert une enquête. Sa maman a affirmé qu'il avait disparu depuis quelques jours mais sa sœur a présenté une autre version. C'est pourquoi la police a interpellé divers membres de cette famille dont les deux sœurs. Des voisins ont prétendu avoir vu l’aînée de celle-ci se bagarrer avec l’enfant deux jours plutôt. Mais elle s’en défend et plaide non coupable… L'enquête continue.
La disparue
K. B., une jeune fille de seize ans qui vivait avec sa maman au quartier Tin Soueïlim est porté disparue depuis trois jours. Sa maman l'avait laissée seule à la maison vers 11 h, en lui ordonnant de ne pas en sortir. Quelle ne fut donc pas la surprise de la dame de découvrir à son retour la porte grande ouverte et la maison sans âme qui vive. Et impossible de joindre sa fille dont le téléphone est hors réseau ! La mère informe alors sa sœur qui continue de tenter à joindre la disparue au téléphone mais ce n’est que le soir vers 20 h qu’on finit par s’entretenir avec elle. « J’étais chez ma tante paternelle », dit-elle. Cela rassure la maman. Puis, ne voyant son enfant revenir dormir à la maison, celle-ci contacte ladite tante paternelle qui affirme n’avoir pas vu sa nièce depuis quelques jours. On recommence alors à chercher à joindre la demoiselle au téléphone. En vain et cela décide la famille d'en référer à la police. Les agents de recherche du commissariat des mineurs d'Arafat se démènent depuis à sa recherche. Son téléphone a été retrouvé sur une jeune fille résidant à Mellah mais cette dernière déclare l'avoir ramassé sur une place publique. Aux dernières nouvelles, la gamine est toujours dans la nature au grand dam de sa famille. Une foule de parents, voisins et connaissances s'est rassemblée chez elle en guise de solidarité.
Un mineur mortellement blessé par un malfaiteur
Le quartier El Hay Sakin est une zone à hauts risques où le taux de criminalité est toujours élevé. Plusieurs bandes de récidivistes et autres malfaiteurs y résident et sévissent. Le fameux « El Eïdhadh » et les frères Foyliya y circulent nuit et jour quand ils sont hors de prison. Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 Mars, un drame a eu lieu non loin du distributeur de ce quartier. Un jeune malfaiteur s'est bagarré avec un enfant de quatorze ans et lui a asséné plusieurs coups de couteau avant de s’enfuir. Le pauvre garçon est tombé saignant. On l'a hélas évacué trop tard à l'hôpital et il y est décédé à son entrée. Le présumé assassin a été arrêté au cours de la nuit : il s'agit d'un récidiviste fiché par la police qui aurait agi sous l'effet de stupéfiants.
Mosy
lecalame