Pr ELY Mustapha - Qui n’a pas vu Taleb ému aux larmes à l’évocation de sa mère partie trop tôt et pour laquelle « il n’a pu donner tout ce qu’il pouvait pour compenser tout l’amour et le sacrifice qu’elle a consentis pour son éducation dans un milieu pauvre et démuni », ne peut comprendre ce que cette personne convoie comme sensibilité à la misère et à la pauvreté en Mauritanie.
C’était durant une émission récente, où il était l’invité du journaliste Hacen Lebatt et qui n’a laissé personne indifférente. Je connais Taleb Sid’ahmed car souvent à Tunis on se partageait des soirées d’échanges autour de diners dans les lieux verdoyants des berges du lac à Tunis.
Il aimait inviter et sa générosité est une caractéristique de ce personnage, humble et tout tendu vers une sympathie jamais simulée.
Haut cadre de la BMICE (Banque Maghrébine pour l’investissement et le commerce extérieur), il avait une nostalgie permanente pour son pays, malgré ses multiples résidences à l’étranger et ce n’est pas un vain mot.
Il y retournait chaque fois qu’un congé se présentait et ce n’était pas pour courir les salons cossus de Nouakchott, ni les allées marchandes et les méandres de la partisannerie, du tribalisme et du régionalisme stérile, mais les contrées arides assoiffées et pauvres de Mauritanie, les Adwabas, où il sacrifiait ses congés et ses moyens pour apporter eau et éducation.
Sa sensibilité à la misère, au chômage et au désarroi d’une jeunesse qu’il œuvre sur le terrain en Mauritanie à soutenir et aider financièrement, matériellement et moralement, constitue au-delà de ses capacités intellectuelles, l’évidente preuve qu’il est bien l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Ce sont là deux ou trois choses que je sais de ce digne fils de Mauritanie, qui malgré les hautes fonctions dans les organisations internationales, n’a oublié ni son pays ni ses origines et qui revient pour un poste qui ne saura jamais compenser ni financièrement ni matériellement son emploi de fonctionnaire international qu’il quitte pour servir un pays bien plus cher à ses yeux que toutes les matérialités de ce monde. C’est cela le sens de l’émotion de Taleb et de ces quelques larmes qui ont brillé dans ses yeux à l’évocation de sa mère, une mère patrie, une mère tout court.
L’on ne souhaite qu’une chose qu’il puisse trouver l’environnement politique favorable et le respect qu’il mérite dans l’accomplissement de sa mission.
Pr ELY Mustapha
source FB
C’était durant une émission récente, où il était l’invité du journaliste Hacen Lebatt et qui n’a laissé personne indifférente. Je connais Taleb Sid’ahmed car souvent à Tunis on se partageait des soirées d’échanges autour de diners dans les lieux verdoyants des berges du lac à Tunis.
Il aimait inviter et sa générosité est une caractéristique de ce personnage, humble et tout tendu vers une sympathie jamais simulée.
Haut cadre de la BMICE (Banque Maghrébine pour l’investissement et le commerce extérieur), il avait une nostalgie permanente pour son pays, malgré ses multiples résidences à l’étranger et ce n’est pas un vain mot.
Il y retournait chaque fois qu’un congé se présentait et ce n’était pas pour courir les salons cossus de Nouakchott, ni les allées marchandes et les méandres de la partisannerie, du tribalisme et du régionalisme stérile, mais les contrées arides assoiffées et pauvres de Mauritanie, les Adwabas, où il sacrifiait ses congés et ses moyens pour apporter eau et éducation.
Sa sensibilité à la misère, au chômage et au désarroi d’une jeunesse qu’il œuvre sur le terrain en Mauritanie à soutenir et aider financièrement, matériellement et moralement, constitue au-delà de ses capacités intellectuelles, l’évidente preuve qu’il est bien l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Ce sont là deux ou trois choses que je sais de ce digne fils de Mauritanie, qui malgré les hautes fonctions dans les organisations internationales, n’a oublié ni son pays ni ses origines et qui revient pour un poste qui ne saura jamais compenser ni financièrement ni matériellement son emploi de fonctionnaire international qu’il quitte pour servir un pays bien plus cher à ses yeux que toutes les matérialités de ce monde. C’est cela le sens de l’émotion de Taleb et de ces quelques larmes qui ont brillé dans ses yeux à l’évocation de sa mère, une mère patrie, une mère tout court.
L’on ne souhaite qu’une chose qu’il puisse trouver l’environnement politique favorable et le respect qu’il mérite dans l’accomplissement de sa mission.
Pr ELY Mustapha
source FB