Des membres du gouvernement ont commenté, mercredi après-midi, les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé plus tôt dans la matinée. Il s’agit du ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. Moktar Ould Dahi et du ministre des Pêches et de l’Économie maritime, M. Dy Ould Zein.
Dans son mot introductif, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a examiné et adopté plusieurs projets de lois, de décrets et de communications, dont le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de pêche signé entre la Mauritanie et l’Union Européenne (UE), le 15 novembre 2021 à Bruxelles.
Intervenant à sa suite, le ministre des Pêches a souligné que l’adoption d’un projet de loi pour soumettre l’accord de pêche à l’assemblée nationale, est une première dans le pays. Selon lui, la démarche s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État visant à améliorer la transparence dans la gestion de la chose publique. Ensuite le ministre a mis en avant le fait que le projet de loi définit le cadre de coopération entre les deux parties et harmonise la réglementation européenne à celle nationale.
D’après le ministre, le nouvel accord est plus équitable par rapport à celui qui a expiré. En effet, on passe de 57,5 millions d’euros versés annuellement par l’UE dans le cadre de ce partenariat, à 287,5 millions d’euros. Toujours concernant les chiffres, l’UE va aussi verser 16,5 millions d’euros supplémentaires, sur la durée de l’accord, au titre de l’appui sectoriel pour accompagner la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du secteur.
Au cours de son exposé, le ministre a précisé que le projet de loi circoncit les zones de pêche auxquelles les flottes européennes auront accès pour l’exploitation des quotas excédentaires. Elles pourront pêcher des crustacés, du thon, des petits pélagiques et des poissons demersaux, pour un total de 287 mille tonnes par an. Le ministre a également déclaré que les céphalopodes sont réservés uniquement aux nationaux.
Par ailleurs le ministre des Pêches a annoncé que l’accord prévoit une clause de révision, permettant d’ajuster éventuellement les possibilités de pêche et de la contrepartie financière que verse l’UE suivant différents paramètres.
De plus, le ministre a déclaré que l’accord accorde une importance particulière à la recherche scientifique, notant qu’un comité scientifique mixte a été mis en place. D’après le ministre, la surveillance et la recherche sont des leviers importants sur lesquels l’État s’appuie afin de mieux gérer les ressources halieutiques. Il a assuré que des responsables mauritaniens seront désormais présents à chaque débarquement pour vérifier la conformité des prises avec les autorisations.
Interrogé sur la disponibilité du poisson pour la consommation locale, le ministre a rappelé que des boutiques spéciales ont été ouvertes avec des prix abordables (500 – 700 ouguiyas).
De son côté, le porte-parole du gouvernent a indiqué que la question du contrôle sanitaire des aliments a été débattue au conseil des ministres. Selon lui, le Président de la République M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazaouni a donné des instructions, pour la mise en place dans les meilleurs délais, d’un laboratoire spécialisé pour le contrôle de la qualité sanitaire des aliments. Le ministre précise que d’ores et déjà, des échantillons de toutes les variétés de thé vert ont été pris et envoyés vers des laboratoires pour analyse.
Pour ce qui est de l’exécution des projets, le porte-parole a souligné qu’il était normal que le Président de la République évoque la lenteur de l’exécution des projets et prenne des mesures pour améliorer la situation. Poursuivant son propos, le ministre a égrené un chapelet de causes à ces retards, citant les lourdeurs du code de passation de marchés publics ou encore le fait que certaines entreprises locales soient sous qualifiées pour bien gérer ces projets.
En outre, le porte-parole est revenu sur la décision du Président de la République de consacrer 20 milliards par an, pour soutenir l’emploi des jeunes. A cela va s’ajouter une enveloppe de 14 milliards issue d’un financement étranger. Il permettra de renforcer la formation professionnelle.
S’agissant de l’amélioration des infrastructures d’approvisionnement de la ville de Kiffa en eau, le porte-parole a indiqué que des mesures sont prises et sont mis en œuvre à court, moyen et long terme. Dans l’immédiat, des équipes ont été envoyées sur place pour le forage de puits. Ensuite, il est prévu de créer un raccordement du réseau de la ville, pour l’alimenter davantage en eau potable.
Enfin, le ministre de la Culture a annoncé que la Mauritanie travaille pour faire inscrire la « mahadra » à l’UNESCO au titre de patrimoine mondial immatériel. Il a souligné avoir déjà reçu le soutien de nombreux États frères et organismes amis. Ceci devrait aboutir à la constitution d’un dossier technique pour réaliser le projet. AMI
Dans son mot introductif, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a examiné et adopté plusieurs projets de lois, de décrets et de communications, dont le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de pêche signé entre la Mauritanie et l’Union Européenne (UE), le 15 novembre 2021 à Bruxelles.
Intervenant à sa suite, le ministre des Pêches a souligné que l’adoption d’un projet de loi pour soumettre l’accord de pêche à l’assemblée nationale, est une première dans le pays. Selon lui, la démarche s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État visant à améliorer la transparence dans la gestion de la chose publique. Ensuite le ministre a mis en avant le fait que le projet de loi définit le cadre de coopération entre les deux parties et harmonise la réglementation européenne à celle nationale.
D’après le ministre, le nouvel accord est plus équitable par rapport à celui qui a expiré. En effet, on passe de 57,5 millions d’euros versés annuellement par l’UE dans le cadre de ce partenariat, à 287,5 millions d’euros. Toujours concernant les chiffres, l’UE va aussi verser 16,5 millions d’euros supplémentaires, sur la durée de l’accord, au titre de l’appui sectoriel pour accompagner la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du secteur.
Au cours de son exposé, le ministre a précisé que le projet de loi circoncit les zones de pêche auxquelles les flottes européennes auront accès pour l’exploitation des quotas excédentaires. Elles pourront pêcher des crustacés, du thon, des petits pélagiques et des poissons demersaux, pour un total de 287 mille tonnes par an. Le ministre a également déclaré que les céphalopodes sont réservés uniquement aux nationaux.
Par ailleurs le ministre des Pêches a annoncé que l’accord prévoit une clause de révision, permettant d’ajuster éventuellement les possibilités de pêche et de la contrepartie financière que verse l’UE suivant différents paramètres.
De plus, le ministre a déclaré que l’accord accorde une importance particulière à la recherche scientifique, notant qu’un comité scientifique mixte a été mis en place. D’après le ministre, la surveillance et la recherche sont des leviers importants sur lesquels l’État s’appuie afin de mieux gérer les ressources halieutiques. Il a assuré que des responsables mauritaniens seront désormais présents à chaque débarquement pour vérifier la conformité des prises avec les autorisations.
Interrogé sur la disponibilité du poisson pour la consommation locale, le ministre a rappelé que des boutiques spéciales ont été ouvertes avec des prix abordables (500 – 700 ouguiyas).
De son côté, le porte-parole du gouvernent a indiqué que la question du contrôle sanitaire des aliments a été débattue au conseil des ministres. Selon lui, le Président de la République M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazaouni a donné des instructions, pour la mise en place dans les meilleurs délais, d’un laboratoire spécialisé pour le contrôle de la qualité sanitaire des aliments. Le ministre précise que d’ores et déjà, des échantillons de toutes les variétés de thé vert ont été pris et envoyés vers des laboratoires pour analyse.
Pour ce qui est de l’exécution des projets, le porte-parole a souligné qu’il était normal que le Président de la République évoque la lenteur de l’exécution des projets et prenne des mesures pour améliorer la situation. Poursuivant son propos, le ministre a égrené un chapelet de causes à ces retards, citant les lourdeurs du code de passation de marchés publics ou encore le fait que certaines entreprises locales soient sous qualifiées pour bien gérer ces projets.
En outre, le porte-parole est revenu sur la décision du Président de la République de consacrer 20 milliards par an, pour soutenir l’emploi des jeunes. A cela va s’ajouter une enveloppe de 14 milliards issue d’un financement étranger. Il permettra de renforcer la formation professionnelle.
S’agissant de l’amélioration des infrastructures d’approvisionnement de la ville de Kiffa en eau, le porte-parole a indiqué que des mesures sont prises et sont mis en œuvre à court, moyen et long terme. Dans l’immédiat, des équipes ont été envoyées sur place pour le forage de puits. Ensuite, il est prévu de créer un raccordement du réseau de la ville, pour l’alimenter davantage en eau potable.
Enfin, le ministre de la Culture a annoncé que la Mauritanie travaille pour faire inscrire la « mahadra » à l’UNESCO au titre de patrimoine mondial immatériel. Il a souligné avoir déjà reçu le soutien de nombreux États frères et organismes amis. Ceci devrait aboutir à la constitution d’un dossier technique pour réaliser le projet. AMI