La guerre ouverte au sein du parti UFP va-t-elle aboutir à des sanctions pouvant se matérialiser par l’exclusion de ce que le parti appelle des « frondeurs ».
La question est sur toutes les lèvres. Les résolutions du bureau exécutif et du comité permanent du parti n’ont pas été amicales et les termes utilisés traduisent la profondeur de la crise que connaît ce parti de gauche mauritanien.
Dans sa résolution, le BE avait accusé certains membres du parti de prôner la scission et le fractionnement.
Dans leur réponse, les « frondeurs » parlent de fuite en avant de la direction du parti voire de neuf diversion pour masquer la défaite pour ne pas dire la débâcle de son candidat à la dernière présidentielle. Ce score publié par la CENI et le conseil constitutionnel frise le ridicule pour un parti de la dimension de l’UFP, selon eux. La fraude ne peut pas tout justifier, estime le groupe animé par le secrétaire général du parti, le timonier, disait feu Habib, Bedredine et la députée Kadiata Malick Daillo. Cette dernière avait pourtant prévenu quand elle a qualifié la candidature du président de l’UFP de suicidaire.
Aujourd’hui, la guerre des tranchées se poursuit et on attend la tenue prochaine du congrès du parti pour connaître l’épilogue de cette bataille des camarades. Les congressistes prononceront-il l’exclusion du groupe des « frondeurs » qui réclame un véritable diagnostic du parti en vue de sortir de l’impasse actuelle? Bedredine, Kadiata Malick Diallo et les autres membres du groupe seront -ils exclus du parti qu’ils ont contribué à rayonner? Dans une de ses sorties, Isselmou Abdel Kader avait déclaré que si on se sent à l’étroit dans un parti, on en sort. Un avis que l’icône Kadiata Malick Diallo n’a pas apprécié. Ou bien, les deux camps réussiront –ils à laver leur linge sale en famille ? Les anciens membres du MND resteront-ils indifférents face à cette guerre des «camarades ?
lecalame.info