Le patronat espère bien que les entreprises nationales soient plus nombreuses à mettre leurs billes chez la voisine du Sud. Non pas seulement économique, le gain en serait bien évidemment également diplomatique.
Le raffermissement des relations maroco-mauritaniennes en cours depuis l’investiture, en août 2019, à la tête de la voisine du Sud du président Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani ne devrait pas rester que diplomatique. Bientôt les hommes et femmes d’affaires marocains devraient commencer à s’engager dans différents projets structurants au niveau du territoire mauritanien.
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), qui réunit le patronat national, a en tout cas partagé avec ses membres une lettre où elle leur a demandé de franchir le pas. Elle a même listé une série de projets comme par exemple celui de la future station de production d’eau potable prévue dans le Nord de la Mauritanie ou celui de l’autoroute devant relier la capitale, Nouakchott, à la ville de Boutilimit, distantes d’environ 150km.
Porte d’entrée
Selon des révélations faites dans les médias, la CGEM compte essentiellement s’appuyer sur les différentes conventions signées entre le Maroc et la Mauritanie, notamment lors de la dernière haute commission mixte qui s’est tenue dans la capitale, Rabat. A cette occasion, ce sont pas moins de 13 conventions qui avaient été conclues, et ce, comme l’avait alors détaillé le ministère des Affaires étrangères, dans les domaines de l’agriculture, de la production et de la santé animales, de la pêche maritime et l’aquaculture ou encore de la protection de l’environnement et du développement durable.
Différentes sources tendent d’ailleurs à croire que la CGEM agit en concertation avec les instances diplomatiques, étant donné que si la Mauritanie revêt évidemment un intérêt économique évident du fait de ses ressources minières et halieutiques et même désormais pétrogazières, il n’en reste pas moins qu’elle est d’abord un acteur régional de premier plan, ayant la particularité d’appartenir à la fois au Maghreb et à l’Afrique de l’Ouest.
A l’évidence, le Maroc la voit d’ailleurs comme sa porte d’entrée vers le Sud du Sahara en passant par ses propres provinces sahariennes, ce qui semble en outre également être le cas pour la Mauritanie, qui espère sans doute pouvoir attirer davantage d’investissements marocains.
Enfin, le renforcement de la coopération économique sera sans doute également de nature à encourager une meilleure concertation au niveau diplomatique, et l’on sait qu’à ce propos le Maroc fait tout pour que la Mauritanie se rapproche sinon davantage de ses vues vis-à-vis du Sahara marocain, du moins qu’elle s’en tienne à sa position de neutralité positive de laquelle avait quelque peu commencé à sortir le précédent président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait justement multiplié au cours des deux mandats qu’il a assurés les mesures de rétorsion à l’encontre du Royaume et de ses entreprises.
marco hebdo
Le raffermissement des relations maroco-mauritaniennes en cours depuis l’investiture, en août 2019, à la tête de la voisine du Sud du président Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani ne devrait pas rester que diplomatique. Bientôt les hommes et femmes d’affaires marocains devraient commencer à s’engager dans différents projets structurants au niveau du territoire mauritanien.
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), qui réunit le patronat national, a en tout cas partagé avec ses membres une lettre où elle leur a demandé de franchir le pas. Elle a même listé une série de projets comme par exemple celui de la future station de production d’eau potable prévue dans le Nord de la Mauritanie ou celui de l’autoroute devant relier la capitale, Nouakchott, à la ville de Boutilimit, distantes d’environ 150km.
Porte d’entrée
Selon des révélations faites dans les médias, la CGEM compte essentiellement s’appuyer sur les différentes conventions signées entre le Maroc et la Mauritanie, notamment lors de la dernière haute commission mixte qui s’est tenue dans la capitale, Rabat. A cette occasion, ce sont pas moins de 13 conventions qui avaient été conclues, et ce, comme l’avait alors détaillé le ministère des Affaires étrangères, dans les domaines de l’agriculture, de la production et de la santé animales, de la pêche maritime et l’aquaculture ou encore de la protection de l’environnement et du développement durable.
Différentes sources tendent d’ailleurs à croire que la CGEM agit en concertation avec les instances diplomatiques, étant donné que si la Mauritanie revêt évidemment un intérêt économique évident du fait de ses ressources minières et halieutiques et même désormais pétrogazières, il n’en reste pas moins qu’elle est d’abord un acteur régional de premier plan, ayant la particularité d’appartenir à la fois au Maghreb et à l’Afrique de l’Ouest.
A l’évidence, le Maroc la voit d’ailleurs comme sa porte d’entrée vers le Sud du Sahara en passant par ses propres provinces sahariennes, ce qui semble en outre également être le cas pour la Mauritanie, qui espère sans doute pouvoir attirer davantage d’investissements marocains.
Enfin, le renforcement de la coopération économique sera sans doute également de nature à encourager une meilleure concertation au niveau diplomatique, et l’on sait qu’à ce propos le Maroc fait tout pour que la Mauritanie se rapproche sinon davantage de ses vues vis-à-vis du Sahara marocain, du moins qu’elle s’en tienne à sa position de neutralité positive de laquelle avait quelque peu commencé à sortir le précédent président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait justement multiplié au cours des deux mandats qu’il a assurés les mesures de rétorsion à l’encontre du Royaume et de ses entreprises.
marco hebdo