Mauritanie : des syndicats de l’enseignement s’opposent aux propositions relatives au système de rémunération des enseignants du fondamental et du secondaire

Plusieurs syndicats de l’enseignement en Mauritanie ont rejeté hier les recommandations du Haut Conseil de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative (HCPSAR) concernant le système de rémunération de l’enseignement primaire et secondaire.

Dans une déclaration commune, les syndicats ont indiqué que les recommandations « n’apportent aucun gain matériel ou moral au secteur de l’éducation, car elles maintiennent les corps dans leurs échelles salariales actuelles sans aucun changement significatif ».

Les syndicats qui ont signé la déclaration comprennent le Syndicat indépendant des professeurs de l’enseignement secondaire (SIPES), le Syndicat général des travailleurs de l’éducation (FGTE) et le Syndicat libre des enseignants mauritaniens (SLEM), entre autres.

Ils ont appelé le ministère de l’éducation à adopter la formule proposée par le projet « Revalorisation de la profession d’enseignant », qui comprend l’intégration des instituteurs adjoints dans le corps des enseignants et la création de nouveaux corps tels que les directeurs d’établissements d’enseignement secondaire et les conseillers pédagogiques.

Les syndicats ont souligné que les recommandations actuelles n’apportent aucune valeur ajoutée aux professeurs et aux enseignants, et peuvent même « affecter négativement » leur avenir professionnel et leur système de retraite, appelant à un réexamen des propositions pour assurer l’amélioration des conditions des travailleurs dans le secteur de l’éducation.

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