Le parquet général de la Cour d’appel de Nouakchott a requis aujourd’hui une peine de vingt ans de prison à l’encontre de l’ancien président Mohamed ould Abdelaziz.
L’accusation a également demandé une peine de prison de dix ans à l’encontre des deux anciens premiers ministres et les anciens ministres qui figurent avec lui dans le dossier.
L’accusation a également demandé que les anciens fonctionnaires et hommes d’affaires proches de l’ancien président soient emprisonnés pendant cinq ans.
Le tribunal a demandé la dissolution de l’organisation caritative Errahma, fondée par le défunt fils du président, Ahmed Ould Abdel Aziz, et la confiscation de ses biens.
En décembre 2023, le tribunal pénal spécialisé dans les affaires de corruption a condamné l’ancien président à une peine de cinq ans de prison, assortie de la déchéance de ses droits civiques.
Le procès du président et de ses ministres a débuté en janvier 2023 sur la base du rapport d’une commission parlementaire enquêtant sur des affaires de corruption durant son pouvoir entre 2009 et 2019.
saharamedias