Les occupants des jardins maraichers de Sebkha, qu’ils exploitent de pères en fils depuis le début des années 1960, sont sous la menace d’une expulsion imminente.
En effet, le Hakem de Sebkha, accompagné des éléments de la police et de la garde nationale, leur a rendu visite ce lundi, pour transmettre un message invitant les détenteurs de papiers justifiant leurs activités à les présenter à l’administration le lundi 25 février prochain. Dans le même temps, les non détenteurs de papiers, en fait la totalité des exploitants, doivent se préparer à quitter les lieux. Ces braves hommes auraient ainsi une semaine pour plier bagages, partir d’une terre qui les accueille depuis des lustres.
Les jardins maraichers de Sebkha sont exploités de pères en fils, par ces citoyens depuis plus de 60 ans, mais leurs demandes répétées de régularisation de cette situation de fait n’ont jamais rencontré d’échos favorables de la part des autorités. Ils ont organisé un sit-in de protestation devant le Ministère de l’habitat, de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire, il y a 7 mois, suite au constat de l’implantation des poteaux de la Sonader sur les lieux.
Une présence continue sur le terrain de plusieurs dizaines d’années, sur laquelle ces travailleurs fondent un droit de prescription. Ils entendent saisir à nouveau les hautes autorités, les membres de la classe politique, les organisations de défense de l’environnement et des droits humains, les leaders d’opinion…. pour éviter un drame collectif.
En effet, en cas d’expulsion, celle-ci aura des conséquences terribles sur plusieurs centaines de familles, selon un membre actif du collectif des exploitants.
lecalame
En effet, le Hakem de Sebkha, accompagné des éléments de la police et de la garde nationale, leur a rendu visite ce lundi, pour transmettre un message invitant les détenteurs de papiers justifiant leurs activités à les présenter à l’administration le lundi 25 février prochain. Dans le même temps, les non détenteurs de papiers, en fait la totalité des exploitants, doivent se préparer à quitter les lieux. Ces braves hommes auraient ainsi une semaine pour plier bagages, partir d’une terre qui les accueille depuis des lustres.
Les jardins maraichers de Sebkha sont exploités de pères en fils, par ces citoyens depuis plus de 60 ans, mais leurs demandes répétées de régularisation de cette situation de fait n’ont jamais rencontré d’échos favorables de la part des autorités. Ils ont organisé un sit-in de protestation devant le Ministère de l’habitat, de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire, il y a 7 mois, suite au constat de l’implantation des poteaux de la Sonader sur les lieux.
Une présence continue sur le terrain de plusieurs dizaines d’années, sur laquelle ces travailleurs fondent un droit de prescription. Ils entendent saisir à nouveau les hautes autorités, les membres de la classe politique, les organisations de défense de l’environnement et des droits humains, les leaders d’opinion…. pour éviter un drame collectif.
En effet, en cas d’expulsion, celle-ci aura des conséquences terribles sur plusieurs centaines de familles, selon un membre actif du collectif des exploitants.
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