Quelle alternative pour satisfaire cette clientèle si fidèle à l’école ? Qui constate malgré tout année par année la chute de la qualité de l’éducation, mais surtout la détérioration de l’écosystème scolaire.
Les causes sont multiformes et globales mais cet écrit en épingle aujourd’hui seulement l’aspect manque de collaboration et de dialogue entre les collègues d’une seule et même l’école c'est-à-dire les enseignants entre eux, les conseillers pédagogiques également entre eux, les inspecteurs aussi et les universitaires. Mais est ce que notre université réfléchit sur cette question ?
Cette forme de collaboration intra professionnelle et interprofessionnelle pour le renforcement des compétences est pratique connue techniquement sous le nom de CAP (les communautés d’apprentissage professionnel). Alors si nous voulons que notre école marche nous devons amener nos enseignants à accepter cette collaboration.
Alors pourquoi ce mot « DIALOGUE » fait-il peur ?
Ou est-ce alors du à l’isolement et la limite des enseignants ?
L’absence de contrôle et la totale exclusivité de faire n’ont-elles pas fini par encourager l’oisiveté ?
Est-ce que au moins ce qu’ils font ; savent –ils le faire ? Si oui ! Le font –ils bien ?
Là chacun y a sa propre réponse.
Qui enseignent aujourd’hui ?
Là aussi nous savons qu’ils viennent d’horizon divers.
Sont-ils motivés ?
Ces quelques questions doivent susciter l’envie entre collègues d’école de collaborer et dialoguer pour aider à relever les niveaux de compétence et de pratique dans les classes. Le dialogue est un outil de développement d’ailleurs son acception referme trois éléments qui permettent d’améliorer la qualité du produit éducatif au bénéfice du jeune mauritanien :
L’ouverture accepter qu’on a besoin de l’autre c’est reconnaitre ses limites comme le disait l’Autre « tout ce que je sais et que je ne sais rien »;
L’écoute accepter le point de vue de l’autre avec bienveillance « respecte à l’altérité » c’est apprendre de lui ;
Le partage savoir assumer pleinement le rôle d’enseigner « AIDER L’ENFANT A AIMER APPRENDRE».
Les choses changent à vitesse grand V. L’écosystème scolaire aussi se détériore. Ce qui est inquiétant c’est que l’air d’adaptation ne semble pas emballer les acteurs de ce milieu.
alakhbar