La Mauritanie célèbre ce mardi, la journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains, un fléau qui touche l’ensemble des états en tant que pays d’origine, de transit ou de destination, qui a fait 250.000 victimes à travers le monde depuis 2003, selon les chiffres de l’Office des Nations Unies de Lutte contre la Drogue et le Crime Organisé.
La journée a été marquée « par des séances de débats et projection de films, dans le but de sensibiliser les communautés et associations et migrantes à Nouakchott et Nouadhibou », selon la représentation diplomatique de l’Union Européenne (UE) en Mauritanie.
Profitant de la célébration de la journée, le Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’action humanitaire, chargée des relations avec la société civile, a livré un état des lieux par rapport à la problématique.
Le département présente « un contexte particulièrement difficile, marqué par des phénomènes récurrents et dangereux comme le terrorisme, l’afflux massif de réfugiés dans la zone sahélo-saharienne, l’insécurité et la criminalité organisée et transfrontalière, la rareté des ressources financières, la lutte contre la traite des êtres qui nécessite la conjugaison des efforts de tous les acteurs, détenteurs de droits ou assujettis à des obligations».
Ainsi, depuis 2015 « le gouvernement mauritanien travaille étroitement avec l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), la société civile et les communautés de migrants, dans le but de venir en aide et protéger les victimes de traite à travers un projet dénommé «Comprendre et Combattre la Traite des Personnes en Mauritanie ».
Ces activités ont permis d’assister 150 personnes victimes de traite, et offert à 126 d’entre elles la possibilité de lancer des micro-entreprises sous forme de projets de réintégration.
En parallèle à cette assistance, 6000 agents des forces de l’ordre ont été formés afin de pouvoir mieux identifier et reconnaître les victimes de traite pour leur offrir la meilleure protection ».
lecalame.info
La journée a été marquée « par des séances de débats et projection de films, dans le but de sensibiliser les communautés et associations et migrantes à Nouakchott et Nouadhibou », selon la représentation diplomatique de l’Union Européenne (UE) en Mauritanie.
Profitant de la célébration de la journée, le Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’action humanitaire, chargée des relations avec la société civile, a livré un état des lieux par rapport à la problématique.
Le département présente « un contexte particulièrement difficile, marqué par des phénomènes récurrents et dangereux comme le terrorisme, l’afflux massif de réfugiés dans la zone sahélo-saharienne, l’insécurité et la criminalité organisée et transfrontalière, la rareté des ressources financières, la lutte contre la traite des êtres qui nécessite la conjugaison des efforts de tous les acteurs, détenteurs de droits ou assujettis à des obligations».
Ainsi, depuis 2015 « le gouvernement mauritanien travaille étroitement avec l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), la société civile et les communautés de migrants, dans le but de venir en aide et protéger les victimes de traite à travers un projet dénommé «Comprendre et Combattre la Traite des Personnes en Mauritanie ».
Ces activités ont permis d’assister 150 personnes victimes de traite, et offert à 126 d’entre elles la possibilité de lancer des micro-entreprises sous forme de projets de réintégration.
En parallèle à cette assistance, 6000 agents des forces de l’ordre ont été formés afin de pouvoir mieux identifier et reconnaître les victimes de traite pour leur offrir la meilleure protection ».
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