A quelques jours de la visite du pape François, la Birmanie et le Bangladesh ont annoncé jeudi un accord sur le retour des réfugiés rohingyas, qui sont plus de 600.000 à avoir fui au Bangladesh ces dernières semaines.
"C'est une première étape", a expliqué à la presse le ministre bangladais des Affaires étrangères A.H Mahmood Ali à Naypyidaw, la capitale administrative birmane, assurant que les Birmans s'étaient engagés à "reprendre" les Rohingyas, qui vivent aujourd'hui à la frontière entre les deux pays dans des camps insalubres.
Cet "accord", signé entre la ministre des Affaires étrangères Aung San Suu Kyi et son homologue bangladais, intervient après des semaines de discussions infructueuses.
Mais les deux gouvernements n'ont en effet fourni aucun détail concernant l'accord, ni sur les conditions de retour, ni sur le calendrier. Et le chef de l'armée birmane, accusée par les Nations unies d'"épuration ethnique", a d'ailleurs récemment jugé impossible le retour en masse de ces réfugiés comme le propose le Bangladesh.
Ces derniers jours, les responsables diplomatiques se sont succédé à Naypyidaw, pour des entretiens avec le gouvernement birman, à quelques jours de l'arrivée du pape François dans le pays (qui se rendra également au Bangladesh), une visite inédite pour un souverain pontife sur ces terres bouddhistes.
Pékin a présenté le week-end dernier une "proposition en trois étapes" (dont le retour des réfugiés) à Aung San Suu Kyi, qui aurait été "approuvée" selon la Chine par la Birmanie et le Bangladesh.
De leur côté, les Etats-Unis ont haussé le ton mercredi contre l'armée birmane, dénonçant à leur tour, après l'ONU, un "nettoyage ethnique contre les Rohingyas".
(©AFP / 23 novembre 2017 12h31)
"C'est une première étape", a expliqué à la presse le ministre bangladais des Affaires étrangères A.H Mahmood Ali à Naypyidaw, la capitale administrative birmane, assurant que les Birmans s'étaient engagés à "reprendre" les Rohingyas, qui vivent aujourd'hui à la frontière entre les deux pays dans des camps insalubres.
Cet "accord", signé entre la ministre des Affaires étrangères Aung San Suu Kyi et son homologue bangladais, intervient après des semaines de discussions infructueuses.
Mais les deux gouvernements n'ont en effet fourni aucun détail concernant l'accord, ni sur les conditions de retour, ni sur le calendrier. Et le chef de l'armée birmane, accusée par les Nations unies d'"épuration ethnique", a d'ailleurs récemment jugé impossible le retour en masse de ces réfugiés comme le propose le Bangladesh.
Ces derniers jours, les responsables diplomatiques se sont succédé à Naypyidaw, pour des entretiens avec le gouvernement birman, à quelques jours de l'arrivée du pape François dans le pays (qui se rendra également au Bangladesh), une visite inédite pour un souverain pontife sur ces terres bouddhistes.
Pékin a présenté le week-end dernier une "proposition en trois étapes" (dont le retour des réfugiés) à Aung San Suu Kyi, qui aurait été "approuvée" selon la Chine par la Birmanie et le Bangladesh.
De leur côté, les Etats-Unis ont haussé le ton mercredi contre l'armée birmane, dénonçant à leur tour, après l'ONU, un "nettoyage ethnique contre les Rohingyas".
(©AFP / 23 novembre 2017 12h31)