Au cours d’une conférence de presse tenue ce matin à Nouakchott dans son siège à l’Ilot K, le député et président du mouvement IRA Birame Dah Abeid a évoqué tour à tour l’anarchie consacrée par le plan urbain de Nouakchott et la fameuse loi sur les symboles de l’Etat qui défraie actuellement la chronique en Mauritanie.
« 1 million d’habitants pour 7 millions de terrains à usage d’habitation »
Pou lui il convient d’agir pour exécuter un plan urbain clair qui est une nécessité dit-il dans une capitale d’environ 1 million d’habitants pour 7 millions de terrains à usage d’habitation.
Cette situation marquée par une inflation de terrains, s’explique selon le député par la spéculation foncière. Et parallèlement on trouve des milliers de personnes qui squattent les rues, les espaces publics et les bâtiments en chantier à Tevrak Zeina, Soukouk, au Ksar Nord…
Ces espaces sont occupés par des citoyens sans revenus, des travailleurs manuels…
Il s’agit d’un phénomène inhumain qui doit disparaitre car il ternit aussi l’image de la capitale.
Ces habitants doivent être relogés dans des zones loties et bénéficier des services sociaux de base et de l’aide publique.
Birame a annoncé le lancement la semaine prochaine d’une vaste campagne de sensibilisation et un appel dans ce sens a été lancé à l’Etat, la Société Civile, les partis politiques, et toutes les forces vives qui sont invitées à soutenir cette opération.
Abordant le second thème à l’ordre du jour, le président du mouvement IRA a d’emblée salué la loi sur la double nationalité pour laquelle il a lutté. C’est une bonne chose poursuit-il pour nos communautés installés à l’étranger qui ont souffert de l’absence de la double nationalité et notamment ceux installés dans l’espace CEDEAO dont certains avaient renoncé à leur nationalité mauritanienne pour pouvoir bénéficier des avantages de leurs pays d’accueil.
«La liberté d’expression doit être préservée »
Parlant de la loi sur les symboles Birame estime qu’elle est grave pour la liberté d’expression. De ce fait elle doit être revue car la liberté d’expression doit être préservée. Il préconise la promulgation de deux lois, l’une sur la liberté de la presse et l’autre sur la diffamation qui est un phénomène récurrent dans les réseaux sociaux et qui s’explique par le fait que certains n’ont pas pu résister à la concurrence et se faire une place dans les paysages m médiatique et politique.
Ainsi poursuit le député, aujourd’hui beaucoup de gens contrairement à nous ont peur de donner leur opinion de peur d’être lynché par les réseaux sociaux. Dans tous les pays existent une loi sur la diffamation. On ne doit pas mettre tout le monde dans le même sac.
Répondant à une question concernant le message qui s’en prend à la mère du président Ghazouani diffusé par Hassan Aba de IRA Belgique Birame s’en désolidarise et affirme que ce message ne représente pas IRA Belgique. Il ne représente que son auteur. Et d’expliquer que les différents mouvements de IRA dans le monde sont régis par les lois des pays d’accueil et ils ne dépendent pas de IRA Mauritanie avec qui ils ont des relations morales.
En conclusion Birame a salué l’ouverture du président Ghazouani. Avant son avènement au pouvoir, la presse et les réseaux sociaux n’étaient pas libres. Ils étaient de son avis contrôlés par l’ancien régime.
Bakari Gueye
initiativenews
« 1 million d’habitants pour 7 millions de terrains à usage d’habitation »
Pou lui il convient d’agir pour exécuter un plan urbain clair qui est une nécessité dit-il dans une capitale d’environ 1 million d’habitants pour 7 millions de terrains à usage d’habitation.
Cette situation marquée par une inflation de terrains, s’explique selon le député par la spéculation foncière. Et parallèlement on trouve des milliers de personnes qui squattent les rues, les espaces publics et les bâtiments en chantier à Tevrak Zeina, Soukouk, au Ksar Nord…
Ces espaces sont occupés par des citoyens sans revenus, des travailleurs manuels…
Il s’agit d’un phénomène inhumain qui doit disparaitre car il ternit aussi l’image de la capitale.
Ces habitants doivent être relogés dans des zones loties et bénéficier des services sociaux de base et de l’aide publique.
Birame a annoncé le lancement la semaine prochaine d’une vaste campagne de sensibilisation et un appel dans ce sens a été lancé à l’Etat, la Société Civile, les partis politiques, et toutes les forces vives qui sont invitées à soutenir cette opération.
Abordant le second thème à l’ordre du jour, le président du mouvement IRA a d’emblée salué la loi sur la double nationalité pour laquelle il a lutté. C’est une bonne chose poursuit-il pour nos communautés installés à l’étranger qui ont souffert de l’absence de la double nationalité et notamment ceux installés dans l’espace CEDEAO dont certains avaient renoncé à leur nationalité mauritanienne pour pouvoir bénéficier des avantages de leurs pays d’accueil.
«La liberté d’expression doit être préservée »
Parlant de la loi sur les symboles Birame estime qu’elle est grave pour la liberté d’expression. De ce fait elle doit être revue car la liberté d’expression doit être préservée. Il préconise la promulgation de deux lois, l’une sur la liberté de la presse et l’autre sur la diffamation qui est un phénomène récurrent dans les réseaux sociaux et qui s’explique par le fait que certains n’ont pas pu résister à la concurrence et se faire une place dans les paysages m médiatique et politique.
Ainsi poursuit le député, aujourd’hui beaucoup de gens contrairement à nous ont peur de donner leur opinion de peur d’être lynché par les réseaux sociaux. Dans tous les pays existent une loi sur la diffamation. On ne doit pas mettre tout le monde dans le même sac.
Répondant à une question concernant le message qui s’en prend à la mère du président Ghazouani diffusé par Hassan Aba de IRA Belgique Birame s’en désolidarise et affirme que ce message ne représente pas IRA Belgique. Il ne représente que son auteur. Et d’expliquer que les différents mouvements de IRA dans le monde sont régis par les lois des pays d’accueil et ils ne dépendent pas de IRA Mauritanie avec qui ils ont des relations morales.
En conclusion Birame a salué l’ouverture du président Ghazouani. Avant son avènement au pouvoir, la presse et les réseaux sociaux n’étaient pas libres. Ils étaient de son avis contrôlés par l’ancien régime.
Bakari Gueye
initiativenews