Biram Dah Abeïd a bouclé samedi 30 novembre, à Chami, la première phase de sa tournée à l’intérieur du pays, pour s’enquérir de la situation des populations et les remercier pour leur soutien, durant la dernière présidentielle. Biram projette de retourner à Dakhlet Nouadhibou, le 23 décembre prochain, pour visiter les sites d’orpaillage à Chami et la Zone franche de Nouadhibou.
Le président de IRA Mauritanie tire, au micro de « Le Calame », un bilan satisfaisant de sa première sortie : «Nous sommes satisfaits de la mobilisation de l’administration territoriale, des représentations des démembrements territoriales de l’Etat, des départements ministériels. Nous remercions le wali et tous les autres représentants des institutions régionales gouvernementales. Ils nous ont accueilli promptement et noué des discussions franches et sereines avec nous». Biram et sa délégation ont visité et se sont longuement entretenus avec les responsables des directions régionales de l’enseignement, l’inspection régionale du travail, les services sanitaires régionaux (DRAS) et l’hôpital espagnol. Nous avons visité la Mairie de Nouadhibou, la SOMELEC régional, la SNDE, l’ONISPA chargée de de vérifier la qualité des produits halieutiques mais aussi la SNIM. « Nous avons amplement discuté avec les travailleurs mais aussi avec l’Administrateur Directeur Général de la SNIM. Nous avons visité les populations. Nous avons recueilli auprès d’elles toutes les difficultés qu’elles rencontrent. Nous avons pu agencer tout ça. Un rapport détaillé sera transmis aux autorités compétentes mais aussi à l’opinion nationale et internationale à travers la presse ».
Biram, l’honorable Coumba Dada Kane, Oumar Ould Yali ainsi que la délégation d’accompagnement se sont rendus à Inal : « Nous nous sommes recueillis sur le site des martyrs d’inal. Nous pensons que ce ne sont pas nous seuls qui devrons venir sur ce site. La Mauritanie toute entière, la République représentée par le Chef de l’Etat, le gouvernement, l’armée et le peuple mauritanien dans toutes ses composantes doivent revisiter cette question de l’épuration ethnique qui a endeuillé les mauritaniens durant les années 80 et 90 et emportées dans son sillage malheureux et tristes beaucoup de fils et de filles mauritaniens arrachés de leurs pères, de leur patrie, dépossédé certains mauritaniens de leurs biens . Beaucoup de mauritaniens, nés et formés cadres dans les services publics et privés ont été radiés de leurs fonctions. Tout ceci doit être revisité de manière sereine par toutes les composantes, l’Etat, le gouvernement, les partis politiques, la société civile, pour corriger la dérive la concernant. Tous les mauritaniens doivent dresser une sépulture décente pour toutes ces personnes qui ont péri à Inal et ailleurs».
Par ailleurs, Biram estime que « les sites d’orpaillage renferment beaucoup de dangers. Il y a l’esclavage moderne qui s’est largement développé ainsi que les dangers liées à l’opération d’extraction dans cette région ».
Relativement à la pêche artisanale, il indique que ce secteur « continue à vivre une situation d’esclavage moderne» avec notamment les dangers liés au « manque de sécurisation des bateaux ». Selon lui, « la tentative de réforme initiées par le département des pêches connait beaucoup d’injustices mais aussi de discriminations qui frappe le maillon faible de la chaine à savoir les travailleurs qui risquent leurs vies ».
L‘ancien candidat à la présidentielle classé deuxième déplore le sort de 60% de la main d’œuvre des sociétés comme la SNIM, la Somelec et la SNDE qui vivent aussi sous le coup de la sous-traitance qui, charge-t-il, « gangrène et empoissonne la vie de ces travailleurs ». « L’enseignement croupit sous le poids du laxisme des départements centraux des ministères de l’enseignement. 40% de l’effectif officiel enregistré dans les différents services sont versés dans le laisser aller et l’oisiveté totale ou en détachements dans d’autres départements ministériels dans les directions centrales au ministère ou dans les directions régionales. Ce sont des instituteurs, des professeurs qui n’enseignent pas en dépit du manque d’enseignant dans le Dakhlet Nouadhibou ».
Enfin, le constat du député est clair que « les salaires sont très bas » et qu’il va falloir procéder à une révision à la hausse des salaires des enseignants. C’est une tâche primordiale et fondamentale dans la marche du pays vers le progrès », conclut-il.
lecalame.info
Le président de IRA Mauritanie tire, au micro de « Le Calame », un bilan satisfaisant de sa première sortie : «Nous sommes satisfaits de la mobilisation de l’administration territoriale, des représentations des démembrements territoriales de l’Etat, des départements ministériels. Nous remercions le wali et tous les autres représentants des institutions régionales gouvernementales. Ils nous ont accueilli promptement et noué des discussions franches et sereines avec nous». Biram et sa délégation ont visité et se sont longuement entretenus avec les responsables des directions régionales de l’enseignement, l’inspection régionale du travail, les services sanitaires régionaux (DRAS) et l’hôpital espagnol. Nous avons visité la Mairie de Nouadhibou, la SOMELEC régional, la SNDE, l’ONISPA chargée de de vérifier la qualité des produits halieutiques mais aussi la SNIM. « Nous avons amplement discuté avec les travailleurs mais aussi avec l’Administrateur Directeur Général de la SNIM. Nous avons visité les populations. Nous avons recueilli auprès d’elles toutes les difficultés qu’elles rencontrent. Nous avons pu agencer tout ça. Un rapport détaillé sera transmis aux autorités compétentes mais aussi à l’opinion nationale et internationale à travers la presse ».
Biram, l’honorable Coumba Dada Kane, Oumar Ould Yali ainsi que la délégation d’accompagnement se sont rendus à Inal : « Nous nous sommes recueillis sur le site des martyrs d’inal. Nous pensons que ce ne sont pas nous seuls qui devrons venir sur ce site. La Mauritanie toute entière, la République représentée par le Chef de l’Etat, le gouvernement, l’armée et le peuple mauritanien dans toutes ses composantes doivent revisiter cette question de l’épuration ethnique qui a endeuillé les mauritaniens durant les années 80 et 90 et emportées dans son sillage malheureux et tristes beaucoup de fils et de filles mauritaniens arrachés de leurs pères, de leur patrie, dépossédé certains mauritaniens de leurs biens . Beaucoup de mauritaniens, nés et formés cadres dans les services publics et privés ont été radiés de leurs fonctions. Tout ceci doit être revisité de manière sereine par toutes les composantes, l’Etat, le gouvernement, les partis politiques, la société civile, pour corriger la dérive la concernant. Tous les mauritaniens doivent dresser une sépulture décente pour toutes ces personnes qui ont péri à Inal et ailleurs».
Par ailleurs, Biram estime que « les sites d’orpaillage renferment beaucoup de dangers. Il y a l’esclavage moderne qui s’est largement développé ainsi que les dangers liées à l’opération d’extraction dans cette région ».
Relativement à la pêche artisanale, il indique que ce secteur « continue à vivre une situation d’esclavage moderne» avec notamment les dangers liés au « manque de sécurisation des bateaux ». Selon lui, « la tentative de réforme initiées par le département des pêches connait beaucoup d’injustices mais aussi de discriminations qui frappe le maillon faible de la chaine à savoir les travailleurs qui risquent leurs vies ».
L‘ancien candidat à la présidentielle classé deuxième déplore le sort de 60% de la main d’œuvre des sociétés comme la SNIM, la Somelec et la SNDE qui vivent aussi sous le coup de la sous-traitance qui, charge-t-il, « gangrène et empoissonne la vie de ces travailleurs ». « L’enseignement croupit sous le poids du laxisme des départements centraux des ministères de l’enseignement. 40% de l’effectif officiel enregistré dans les différents services sont versés dans le laisser aller et l’oisiveté totale ou en détachements dans d’autres départements ministériels dans les directions centrales au ministère ou dans les directions régionales. Ce sont des instituteurs, des professeurs qui n’enseignent pas en dépit du manque d’enseignant dans le Dakhlet Nouadhibou ».
Enfin, le constat du député est clair que « les salaires sont très bas » et qu’il va falloir procéder à une révision à la hausse des salaires des enseignants. C’est une tâche primordiale et fondamentale dans la marche du pays vers le progrès », conclut-il.
lecalame.info