Le président de IRA Mauritanie Biram Dah ABeïd a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue ce 21 novembre, l’organisation d’une tournée d’information de son ancien directoire de campagne à l’intérieur du pays. Cette tournée, qui débute par Nouadhibou, permettra à l’équipe du député abolitionniste de rencontrer les autorités locales et les citoyens.Un rapport détaillé des différents entretiens relatant les préoccupations des citoyens sera dressé à l’issue de cette tournée.
Profitant de cette rencontre avec la presse, l’ancien candidat à la dernière présidentielle a estimé que « la sortie médiatique du chef de l’Etat n’a pas été bien exploitée par les médias mauritaniens qui se sont appesantis sur l’emploi de la langue française sans aller au fond. Biram Dah Abeid retient la fermeté de Ould Ghazouani sur l’esclavage. Il retient ainsi la fermeté de son « engagement contre ce qui reste de l’esclavage ». « Nous ne sommes pas d’accord sur le diagnostic, relève Biram. La Mauritanie n’institutionnalise pas l’esclavage dans ses lois modernes. Je considère que son approche me semble être une ouverture. C’est quelque chose de nouveau mais je reste toujours quand même en désaccord avec lui mais moins que son prédécesseur.
L’esclavage c’est vrai n’est pas institutionnalisé par les lois modernes mauritaniennes mais il est institutionnalisé indirectement. La constitution mauritanienne stipule que la source de loi en RIM est la charia islamique. Celle-ci est de rite malikite. Elle légitime l’esclavage, elle le codifie et le sacralise. Je veux apporter ça à la connaissance du chef de l’Etat. Je voudrais qu’il discute avec ses services compétents et ses collaborateurs ».
lecalame.info
Profitant de cette rencontre avec la presse, l’ancien candidat à la dernière présidentielle a estimé que « la sortie médiatique du chef de l’Etat n’a pas été bien exploitée par les médias mauritaniens qui se sont appesantis sur l’emploi de la langue française sans aller au fond. Biram Dah Abeid retient la fermeté de Ould Ghazouani sur l’esclavage. Il retient ainsi la fermeté de son « engagement contre ce qui reste de l’esclavage ». « Nous ne sommes pas d’accord sur le diagnostic, relève Biram. La Mauritanie n’institutionnalise pas l’esclavage dans ses lois modernes. Je considère que son approche me semble être une ouverture. C’est quelque chose de nouveau mais je reste toujours quand même en désaccord avec lui mais moins que son prédécesseur.
L’esclavage c’est vrai n’est pas institutionnalisé par les lois modernes mauritaniennes mais il est institutionnalisé indirectement. La constitution mauritanienne stipule que la source de loi en RIM est la charia islamique. Celle-ci est de rite malikite. Elle légitime l’esclavage, elle le codifie et le sacralise. Je veux apporter ça à la connaissance du chef de l’Etat. Je voudrais qu’il discute avec ses services compétents et ses collaborateurs ».
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