Le Kremlin a dénoncé jeudi comme "inadmissible" la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) qui a estimé que Moscou avait fait preuve de "graves défaillances" dans le traitement de la prise d'otages de Beslan en 2004.
Le ministère de la Justice a de son côté annoncé son intention de faire appel d'ici à trois mois.
"Nous ne pouvons pas être d'accord avec une telle formulation. Pour un pays qui a été soumis à de nombreuses reprises à des attaques terroristes, (...) pour un pays qui a été attaqué, ces formulations sont absolument inadmissibles", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
M. Peskov a qualifié les conclusions de la CEDH de "purement hypothétiques".
La CEDH a jugé jeudi que les autorités russes n'étaient pas parvenu à prévenir cette prise d'otages dans une école d'Ossétie du Nord par un commando de rebelles protchétchènes le 1er septembre 2004 et fait un usage disproportionné de la force lors de l'assaut.
Dans un communiqué le ministère de la Justice estime les conclusions de la Cour "non fondées" et les arguments utilisés "pas convaincants et en inadéquation avec les preuves fournies par les autorités russes".
"Les conclusions de la Cour (...) montrent une incompréhension flagrante de la part des juges européens de toute la gravité de la situation pendant la prise d'otages à Beslan et des spécificités et des risques lors du déroulement de l'opération de sauvetage", a indiqué le ministère.
Plus de 330 civils avaient été tués, dont 186 enfants, et quelque 750 blessés lors de l'assaut des forces russes précédé par deux explosions le 3 septembre 2004.
La CEDH a condamné Moscou à verser 3 millions d'euros aux requérants, 409 citoyens russes, certains otages, d'autres faisant partie de familles de victimes.
source (©AFP / 13 avril 2017 12h13)
Le ministère de la Justice a de son côté annoncé son intention de faire appel d'ici à trois mois.
"Nous ne pouvons pas être d'accord avec une telle formulation. Pour un pays qui a été soumis à de nombreuses reprises à des attaques terroristes, (...) pour un pays qui a été attaqué, ces formulations sont absolument inadmissibles", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
M. Peskov a qualifié les conclusions de la CEDH de "purement hypothétiques".
La CEDH a jugé jeudi que les autorités russes n'étaient pas parvenu à prévenir cette prise d'otages dans une école d'Ossétie du Nord par un commando de rebelles protchétchènes le 1er septembre 2004 et fait un usage disproportionné de la force lors de l'assaut.
Dans un communiqué le ministère de la Justice estime les conclusions de la Cour "non fondées" et les arguments utilisés "pas convaincants et en inadéquation avec les preuves fournies par les autorités russes".
"Les conclusions de la Cour (...) montrent une incompréhension flagrante de la part des juges européens de toute la gravité de la situation pendant la prise d'otages à Beslan et des spécificités et des risques lors du déroulement de l'opération de sauvetage", a indiqué le ministère.
Plus de 330 civils avaient été tués, dont 186 enfants, et quelque 750 blessés lors de l'assaut des forces russes précédé par deux explosions le 3 septembre 2004.
La CEDH a condamné Moscou à verser 3 millions d'euros aux requérants, 409 citoyens russes, certains otages, d'autres faisant partie de familles de victimes.
source (©AFP / 13 avril 2017 12h13)