Abdelilah Benkirane, leader du PJD qui vient d’annoncer devant les jeunes du parti islamistes qu’il n’entendait pas « baisser les bras », a choisi une autre sortie : sa démission du parlement ! C’est le portail électronique du PJD qui relaie l’information. Justification invoquée : le secrétaire général du PJD aurait renoncé à son mandat de parlementaire à la Chambre des Représentants où il avait été élu le 7 octobre 2016 par les citoyens de la circonscription de Salé pour ne pas tomber sous le coup du cumul des mandats. Sauf qu’entretemps, l’ex-chef du gouvernement désigné a cédé la place à Saad Eddine El Othmani désigné par le Roi pour « débloquer », non sans succès, les négociations sur la majorité.
Faut-il croire en une retraite « parlementaire » du tonitruant patron du PJD qui évalue à sa juste valeur la portée de l’image renvoyée au grand public en politique ? L’affaire est pour le moins cocasse à évaluer… A moins que cette retraite ne soit expliquée à l’aune politique, A. Benkirane se refusant à cautionner la déclaration du gouvernement attendue dans les prochains jours. Une forme de désavoeu pour son frère d’arme, El Othmani, pour lequel il a quand même tenu des propos pour le moins conciliants. En rappellant aux jeunes du PJD , pas plus tard que samedi dernier, qu’il ne fallait pas qu’ils oublient qu’il s’agit d’un frère.
A. Benkirane cherche-t-il pas cette démission à jouir des bienfaits du buzz ? Le résultat pourrait être garanti au regard des commentaires qui enflammeront la toile. En tout cas, le même hère qui n’a pas manqué de rappeler la légitimité de l’ambition en politique voudrait livrer de lui-même l’image de l’ascète… Après tout, sa retraite le dispense de toute autre quête que la mandature parlementaire assure à son bénéficiaire.
Coup de pub réussi ? Bien malin celui qui cherchera à en minorer la portée. « Monsieur Propre » entend faire d’une pierre deux coups : maintenir la pression sur le Chef du gouvernement, l’appareil du parti est après tout entre ses mains, et aveugler ses partisans par la poudre dont il a le secret en se présentant comme l’éternel refuznik. Pari gagné ?
source perspectivesmed.ma
Faut-il croire en une retraite « parlementaire » du tonitruant patron du PJD qui évalue à sa juste valeur la portée de l’image renvoyée au grand public en politique ? L’affaire est pour le moins cocasse à évaluer… A moins que cette retraite ne soit expliquée à l’aune politique, A. Benkirane se refusant à cautionner la déclaration du gouvernement attendue dans les prochains jours. Une forme de désavoeu pour son frère d’arme, El Othmani, pour lequel il a quand même tenu des propos pour le moins conciliants. En rappellant aux jeunes du PJD , pas plus tard que samedi dernier, qu’il ne fallait pas qu’ils oublient qu’il s’agit d’un frère.
A. Benkirane cherche-t-il pas cette démission à jouir des bienfaits du buzz ? Le résultat pourrait être garanti au regard des commentaires qui enflammeront la toile. En tout cas, le même hère qui n’a pas manqué de rappeler la légitimité de l’ambition en politique voudrait livrer de lui-même l’image de l’ascète… Après tout, sa retraite le dispense de toute autre quête que la mandature parlementaire assure à son bénéficiaire.
Coup de pub réussi ? Bien malin celui qui cherchera à en minorer la portée. « Monsieur Propre » entend faire d’une pierre deux coups : maintenir la pression sur le Chef du gouvernement, l’appareil du parti est après tout entre ses mains, et aveugler ses partisans par la poudre dont il a le secret en se présentant comme l’éternel refuznik. Pari gagné ?
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