Depuis quelques jours, une campagne d’intoxication et de délation sur fond de fabrication de toutes pièces est engagée dans les réseaux sociaux contre le candidat à la présidentielle Mohamed Ould Ghazouani et/ou le président de la République. Le dernier montage en date dans cette campagne de bas étage consiste en une note d’engagement, où le candidat céderait, en cas de victoire, ses prérogatives constitutionnelles au président de la République sortant.
Pitoyable. Un terme certes fort de café mais pour autant loin d’être exagéré pour qualifier ceux qui tirent les ficelles de la campagne immorale qui vise à porter atteinte, injustement, à l’image d’un adversaire politique. De surcroît, un adversaire qui a appelé dès sa première sortie médiatique et continue d’appeler à une campagne électorale propre et apaisée. Un candidat qui invite au débat d’idées loin des attaques personnelles. Mais tout porte à croire que les auteurs de ces attaques, en l’occurrence ceux dont les candidatures sont dictées par, non pas des convictions politiques personnelles, mais plutôt parce que mus par une main occulte qui leur dicte tous les actes et gestes qu’ils posent, tout porte à croire donc qu’ils ne peuvent agir autrement. Pourraient-ils agir autrement alors qu’ils se sont fait engager dans la campagne sans un programme politique clair ?
Pour l’un, le programme-jusque-là introuvable- se réduirait en dix points, selon les dires de ses porte-parole. Vraisemblablement un programme électoral qui se présente sous forme d’un recueil des déclarations de son mentor de mandant.
Pour l’autre commis -toujours du même mandant- la mission consiste à prôner la violence. Il s’agit de menacer de détruire tout sur son passage pour parvenir à ses fins et de proférer des propos désobligeants à l’égard d’une communauté en promettant à l’autre, monts et merveilles. Dès lors on comprend la frilosité qui gagne le duo et leurs troupes devant le programme électoral présenté à l’opinion par le candidat Mohamed Ould Ghazouani. Un programme qui prend en charge toutes les questions sociétales : droits de l’homme, , unité nationale, justice sociale, sécurité, éducation, santé etc…
Sinon de quoi il s’est agi dans la toute dernière «trouvaille» du duo ? Il est fait état d’une note avec entête du candidat Ould Ghazouani, portant engagement de ce dernier, une fois élu, à transférer ses prérogatives constitutionnelles au président de la République sortant. Toutes proportions gardées, est-il concevable qu’un homme ayant décliné l’offre de son peuple pour un troisième mandat, décliné celle de l’écrasante majorité de ses députés à l’Assemblée Nationale, est-il concevable que cet homme, le président de la République en l’occurrence, fort du bilan qu’on lui connait, succombe à une manœuvre aussi légère que celle qui consiste à passer ce type d’accord ? En face, le candidat Mohamed Ould Ghazouani, un homme connu pour être intègre, fier et d’une grande moralité, descendrait-il si bas pour tromper un peuple qui ne lui connaît que respect de la parole donnée et servitude ? Rien qu’à l’entendre parler, on reconnaît en lui quelqu’un qui ne saurait trahir sa parole, et encore moins son peuple. Un peuple dont- il apprécie à sa juste valeur la confiance qu’il place en lui.
D’autre part, les auteurs de cette basse besogne oublient que la Constitution de notre pays ne laisse aucune équivoque en cas de vacance du pouvoir présidentiel. Le président de la République est remplacé pour une période intérimaire par le président de l’Assemblée Nationale.
Cette énième manœuvre n’a pas pris. Il faut s’attendre à d’autres montages aussi invraisemblables les uns les autres. En attendant, la caravane de l’espoir, elle, poursuit doucement mais sûrement son chemin vers la grande victoire.
Membre de la cellule communication du candidat Ghazouani
BA ADAMA MOUSSA
source sphère ghazouani 2019 facebook