Le Collège de la Défense du G5 Sahel a abrité lundi les travaux d’un atelier de formation des chefs de services des forces armées et de sécurité ainsi que de la force conjointe du G5 Sahel.
Cette rencontre de trois jours organisée par le secrétariat exécutif du G5 Sahel, vise renforcer la présence féminine dans les instances relevant du G5 Sahel avec y compris au sein des forces armées et de sécurité ainsi que de la force conjointe. Il s’agit de la mise en œuvre d’engagements internationaux et de recommandations des Nations Unies sur la nécessité d’intégrer la femme dans les structures de défense et de sécurité, ce qui représente un choix pratique et stratégique de la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier dans la zone du Sahel.
Prenant la parole à cette occasion, le secrétaire général du ministère de la défense nationale, M. Cheikh Diallo, a souligné que la promotion du genre constitue un pilier de l’approche inclusive de la stratégie multidimensionnelle de développement et de sécurité du G5. La feuille de route de la Présidence mauritanienne, qui vient de s’achever sous l’impulsion de Son Excellence, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a traduit cette priorité à travers le financement de projets d’appui à l’autonomisation des femmes dans les zones vulnérables.
Après avoir salué l’initiative du G5 et l’appui apporté par le Haut- Commissariat de l’Onu aux droits de l’Homme et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime ainsi que l’Union Européenne et les autres partenaires, le secrétaire général a précisé que cet atelier offre l’opportunité d’examiner la problématique du genre et d’échanger sur les instruments pertinents visant une gestion valorisante et plus attractive des plans de carrière des femmes en uniforme.
Pour sa part, le chef du département défense et sécurité du G5 Sahel, Général Mohamed Znagui Sidi Ahmed Ely a, au nom du secrétaire général de l’organisation, rappelé que cette activité fait suite à l’atelier de septembre 2019 au cours duquel recommandation a été faite d’inclure le personnel de commandement dans la sensibilisation et le plaidoyer en cours sur le recrutement et la gestion de carrière du personnel féminin au sein des forces armées et de sécurité.
Il a formulé le vœu de voir les trois jours d’échange conduire à des propositions concrètes de mécanismes internes propres à améliorer la gestion des effectifs allant dans le sens de l’atteinte des objectifs du millénaire sur le genre avant de faire part de certaines avancées déjà réalisées dont la présence d’une conseillère genre au secrétariat exécutif et l’élaboration d’une politique genre du G5 Sahel.
En ce qui le concerne, le coordinateur résident du système des Nations unies en Mauritanie, M. Antony Ngororano a souligné qu’au de-là de l’obligation découlant des conventions internationales, l’intégration des femmes représente un avantage opérationnel et stratégique certain pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans la région du sahel.
Il a ajouté que les échanges fructueux de la rencontre ne manqueront pas de développer des recommandations qui apporteront une valeur ajoutée pour assurer l’intégration effective des femmes dans les forces de défense et de sécurité du G5 Sahel. M. Ngororano a rappelé que le système des Nations Unies reste engagé à appuyer la Mauritanie et le G5 Sahel à atteindre leurs objectifs de paix et de sécurité pour créer une base solide pour le développement.
Mme Anne Françoise Paradis de la Délégation de l’Union Européenne a, quant à elle, indiqué que la protection et la promotion des droits de l’Homme et du droit international humanitaire ainsi que les droits des femmes sont au cœur de la politique extérieure de l’UE qui a adopté en novembre 2020 son 3è plan d’action genre.
L’union, poursuit-elle, s’est également engagée à promouvoir la participation du personnel féminin aux opérations militaires et de sécurité.
L’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence du général Brahim Vall Ould Cheibani, directeur du Collège de défense du G5 Sahel et de plusieurs responsables militaires et sécuritaires des pays du Groupe ainsi que des représentants des missions diplomatiques et des partenaires au développement.
AMI
Cette rencontre de trois jours organisée par le secrétariat exécutif du G5 Sahel, vise renforcer la présence féminine dans les instances relevant du G5 Sahel avec y compris au sein des forces armées et de sécurité ainsi que de la force conjointe. Il s’agit de la mise en œuvre d’engagements internationaux et de recommandations des Nations Unies sur la nécessité d’intégrer la femme dans les structures de défense et de sécurité, ce qui représente un choix pratique et stratégique de la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier dans la zone du Sahel.
Prenant la parole à cette occasion, le secrétaire général du ministère de la défense nationale, M. Cheikh Diallo, a souligné que la promotion du genre constitue un pilier de l’approche inclusive de la stratégie multidimensionnelle de développement et de sécurité du G5. La feuille de route de la Présidence mauritanienne, qui vient de s’achever sous l’impulsion de Son Excellence, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a traduit cette priorité à travers le financement de projets d’appui à l’autonomisation des femmes dans les zones vulnérables.
Après avoir salué l’initiative du G5 et l’appui apporté par le Haut- Commissariat de l’Onu aux droits de l’Homme et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime ainsi que l’Union Européenne et les autres partenaires, le secrétaire général a précisé que cet atelier offre l’opportunité d’examiner la problématique du genre et d’échanger sur les instruments pertinents visant une gestion valorisante et plus attractive des plans de carrière des femmes en uniforme.
Pour sa part, le chef du département défense et sécurité du G5 Sahel, Général Mohamed Znagui Sidi Ahmed Ely a, au nom du secrétaire général de l’organisation, rappelé que cette activité fait suite à l’atelier de septembre 2019 au cours duquel recommandation a été faite d’inclure le personnel de commandement dans la sensibilisation et le plaidoyer en cours sur le recrutement et la gestion de carrière du personnel féminin au sein des forces armées et de sécurité.
Il a formulé le vœu de voir les trois jours d’échange conduire à des propositions concrètes de mécanismes internes propres à améliorer la gestion des effectifs allant dans le sens de l’atteinte des objectifs du millénaire sur le genre avant de faire part de certaines avancées déjà réalisées dont la présence d’une conseillère genre au secrétariat exécutif et l’élaboration d’une politique genre du G5 Sahel.
En ce qui le concerne, le coordinateur résident du système des Nations unies en Mauritanie, M. Antony Ngororano a souligné qu’au de-là de l’obligation découlant des conventions internationales, l’intégration des femmes représente un avantage opérationnel et stratégique certain pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans la région du sahel.
Il a ajouté que les échanges fructueux de la rencontre ne manqueront pas de développer des recommandations qui apporteront une valeur ajoutée pour assurer l’intégration effective des femmes dans les forces de défense et de sécurité du G5 Sahel. M. Ngororano a rappelé que le système des Nations Unies reste engagé à appuyer la Mauritanie et le G5 Sahel à atteindre leurs objectifs de paix et de sécurité pour créer une base solide pour le développement.
Mme Anne Françoise Paradis de la Délégation de l’Union Européenne a, quant à elle, indiqué que la protection et la promotion des droits de l’Homme et du droit international humanitaire ainsi que les droits des femmes sont au cœur de la politique extérieure de l’UE qui a adopté en novembre 2020 son 3è plan d’action genre.
L’union, poursuit-elle, s’est également engagée à promouvoir la participation du personnel féminin aux opérations militaires et de sécurité.
L’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence du général Brahim Vall Ould Cheibani, directeur du Collège de défense du G5 Sahel et de plusieurs responsables militaires et sécuritaires des pays du Groupe ainsi que des représentants des missions diplomatiques et des partenaires au développement.
AMI