La nouvelle configuration du Gouvernement éclate notre système éducation en 5 voire 6 morceaux ventilés dans différents ministères. Alors comment comprendre cette réforme logée à l’enseignement fondamental ? Concerne-t-elle seul l’enseignement fondamental ou seulement la porte-t-elle pour en assurer la bonne exécution à travers un patchwork inclusif ? Espérons-le. En tout état de cause le MEN n’est plus n’était –il pas mieux adapter comme fil conducteur et de liaison entre les différents cycles scolaires ?
Par Faly
A-t-on vraiment appris de nos erreurs vingt ans après la réforme de 1999, échec lamentable devant l’objectif d’unification du système éducatif et pire une fracture jamais égalée avec un désastre sur des années encore pour un renouvellement de qualité. Une école segmentée en High level, middle et bad gamme qui peut aller jusqu’à 100 élèves par classe.
Cette configuration en silo du gouvernement d’OULD SIDIYA augure –elle une réforme curriculaire de qualité ? Quel patchwork pour aligner tout le monde ? Pourra –t-il tisser cette toile avec autant de mains ?
Un peu tôt pour donner une réponse ferme à ces toutes questions mais nous tenterons à travers cet article d’évoquer des inquiétudes qui tenues en compte serviront peut être à toutes fins utiles.
Nous savons tous que la scolarisation est un processus. Ce processus commence dés la petite enfance et très peu de chose a été fait à ce niveau pour permettre les populations pauvre d’en bénéficier .Quel lien alors concrètement sur le terrain de Néne KANE, Mohamed Salem Ould Merzoug avec sa décentralisation qui referme les différents échelons des collectivités , quelle intelligence développer pour les impliquer d’avantage et Adama SOKO pourra –t-il relever le niveau du travail nécessaire et pointer l’ensemble des liens pour améliorer l’accès à ce niveau ?
A coté de ceux-ci il y a Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb, Mohamed Malaînine Ould Eyih, et au terminus Sidi Ould Salem avec la problématique de la qualification, une question casse tête, l’armée également à son école, elle se veut la structure la plus formée.
Un autre constat d’inquiétude qui risque de constituer un obstacle d’envergure est le type de structure dont nous disposons : une structure line. Et on dit qu’elle ne fait pas bon ménage avec l’adage qui dit que « pour qu’un pays avance il faut qu’il soit difficile à gouverner et pour qu’il soit bien gouverné il faut qu’il dispose de ressources humaines de qualité capables de porter des critiques constructives ».
L’inquiétude est que notre structure s’est toujours appuyée sur une approche technocratique et une approche socio-collectiviste et ces deux modèles ont connues leur limite. Alors que l’approche anthroposituationniste selon l’avis de tous experts contribue mieux à la réalisation d’un cv de qualité.
Une troisième inquiétude on pourrait en citer d’autres sur un autre article probablement est liée au < contexte >, ce concept est le moteur de l’APC malgré tout on manque d’explorer toutes les acceptions de ce mot. Ce concept promeut, façonne l’identité de l’apprenant, l’installe dans la citoyenneté et par-dessus le prépare à la qualification. Cette question insertion qui hélas est posée sur tout bout de table et plateau des médias et glane énormément d’argent pour rien.
Là aussi on attend de la réforme à la rectification de cet art 3 « Dans la limite des possibilités d’accueil, l’enseignement public est obligatoire », la possibilité est limitée à la qualité pour le maintien des positions sociales.
Une réforme est vraiment profonde et sa compréhension limitée à une minorité
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