Ces personnes sont accusées de faire entrer dans le pays des produits médicaux sans l’autorisation du ministère mauritanien de la Santé, a précisé la même source.
Le nouveau ministre mauritanien de la Santé, Mohamed Nedhirou Hamed, a exprimé dès sa nomination, en août dernier, sa détermination à appliquer la réglementation en vigueur dans le domaine de la santé.
Celle-ci prévoit, entre autres, l’interdiction d’importation de médicaments sans autorisation expresse du département, en plus d’autres mesures concernant les pharmacies.
Le véhicule fautif a été appréhendé par des éléments de la gendarmerie à l’entrée de la ville d’Aioun et son chauffeur a été déféré au parquet général au même titre que les propriétaires des pharmacies auxquelles les produits étaient destinés.
Les nouvelles mesures prévues par le département de la santé portent aussi sur la lutte contre les médicaments falsifiés suspectés d’être à l’origine de l’aggravation de l’état de santé de beaucoup de malades dans le pays.
Elles prévoient en outre le respect de la loi fixant à 200 mètres la distance minimale séparant toute pharmacie du centre médical le plus proche.
Cette dernière mesure a été aussitôt rejetée par les investisseurs dans le domaine des pharmacies dont les plus grandes se trouvent à proximité des principales structures médicales à Nouakchott comme le Centre hospitalier national, l’hôpital militaire ou encore l’hôpital Cheikh Zayed et l’hôpital de l’Amitié.
Ces investisseurs disent redouter des pertes de milliards d’ouguiyas injectés dans ce secteur et la mise au chômage de centaines d’employés.
MOO/Dng/APA