Certains individus en charge de la Communication de l’un ou de l’autre des candidats à la Présidentielle de 2019 diffusent, à tour de bras, ce qu’ils prétendent être des sondages d’opinions.
D’emblée, le subjectivisme saute aux yeux : le candidat de leur choix est immanquablement en tête, toujours avec un écart trop grand. Les résultats affichés trompent mal l’intention de leurs auteurs. En effet, le candidat Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed est fatalement crédité du plus petit taux.
La ficelle est trop grosse, tant il est vrai que l’homme est le seul qui porte le titre enviable de « candidat du Consensus national ». Cela est autant plus vrai que son premier meeting avait fait craquer le stade. Et son discours en a convaincu plus d’un. Certains esprits trop pressés s’attendaient à une déclaration de changement rapide, profond et fracassant. Ce n’est pas l’éducation, ni le style de l’homme. Ceux qui l’on côtoyé l’on souvent entendu dire « Je vais y aller à mon rythme ». A Kobenni, il l’a lancé à ceux qui voulaient qu’il presse le pas pour lui éviter l’effet d’une bousculade mortelle.
Quel que soit le sondage d’opinion, la popularité du candidat est loin de se rétrécir et ne saurait se rétrécir. Mis à part les variables, des constantes vont demeurer : sur le plan du comportement l’homme est ineffable. Sa patience et sa courtoisie sont quasi-déconcertantes. Voilà ce qu’aiment le plus les Mauritaniens.
Sur le plan des grandes œuvres, il est l’artisan et le concepteur de l’acquis le plus important des dix dernières années du Pouvoir du Président Aziz ; à savoir la Sécurité et la sérénité de la Mauritanie, dans un contexte marqué par le terrorisme et la criminalité transfrontalière.
Formé au plus haut niveau dans les écoles civiles et militaire, du temps où l’enseignement était très dense, son intelligence lui permettra d’être un excellent chef d’Etat, qui achèvera l’œuvre de son frère le Président Mohamed Ould Abdel Aziz et passera à la vitesse supérieure du développement, avec les ressources énergétiques en perspective.
Les fameux communicants s’avèrent quelque peu prétentieux ; ils se sont adonné à un domaine de la sociologie électorale ésotérique. Les organismes de sondage européens reconnaissent un coefficient d’erreur possible de 6% ; bien que munis de tous les outils scientifiques et des moyens financiers les plus suffisants .Que dire alors de ceux qui n’ont que des moyens rudimentaires, s’ils en ont d’ailleurs ? Quelle méthodologie ils ont adoptée ? Quels outils techniques ils ont utilisés ? Quel échantillon ou panel représentatif ils ont ciblé (celui-là, il faut le rappeler est toujours problématique, selon les spécialistes).
Pour un sondage fiable, il faut rapprocher les enquêtes de plusieurs maisons de sondages, pour arriver à 2 ou 3% d’erreur. Or, malheureusement, on est loin du niveau de compétence requis. Entre nous et les autres la fracture numérique est malheureusement abyssale !
Alors, les sondages qui auraient été concoctés par ces « spécialistes » relèvent plutôt d’une manœuvre de déception et de la manipulation, visant à glaner, au petit bonheur la chance, quelques électeurs indécis.
A défaut de moyens sophistiqués ou tout au moins fiables, nous ne nous prêterons pas au jeu de l’approximation chiffrée, des supputations empreintes de subjectivité.
En revanche, nous avons une certitude : notre candidat passera au premier tour. Avec une marge agréablement confortable. Une preuve : le plébiscite que lui a fait le peuple mauritanien, voyant en lui, à raison, l’Homme de la situation.
Brahim Bakar Sneiba
Ecrivain et Politologue
source sphère ghazouani FB
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