La semaine de la langue française débutera le 17 mars 2018. Les ministres l’y assisteront certainement, au contraire de ce qui s’est passé avec la Journée de la langue arabe.
Les grandes institutions étatiques , y compris toutes les banques, en tete desquelles, la banque centrale, qui est censée être une institution souveraine, s’émulent à financer l’organisation de cette semaine.
Nous n’avons jamais entendu dire qu’une seule banque ou une institution publique a parrainé une activité pour la langue arabe ou pour toute autre langue nationale reconnue par la Constitution.
Bien sûr, vous n’entendrez pas , non plus, parler ces jours-ci, de multilinguisme et de diversités culturelles, afin de ne pas perturber l’organisation de la semaine de langue française et la francophonie …
La langue française et l’attention excessive qui lui est accordée , sont la raison pour laquelle notre langue officielle et nos langues nationales souffrent de marginalisation.
Ceux qui se font concurrence pour financer ou parrainer la semaine de la langue française et ignorer la langue du pays , exhibent la plus grande preuve de leur manque de patriotisme.
Il est inconvenant que les entreprises et les banques mauritaniennes se préparent à financer une langue étrangère avec des centaines de millions, au moment où elles se refusent à aider les citoyens pauvres, afin de soulager leurs souffrances et contribuer à alleger les charges de l’état qui leur offre l’investissement et la sécurité.
Source : http://www.akhbarw.net