Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a fait savoir que la décision de porter le projet de loi de la révision constitutionnelle par voie référendaire dépendra des parlementaires.
S’exprimant à Nouakchott dans un entretien accordé à France 24 et publié jeudi 23 février , le chef de l’Etat a souligné que le projet sera en première partie présenté aux deux chambres (sénat et assemblée nationale). Ensuite, c’est le parlement qui décidera s’il va le soumettre au peuple, argue-t- il.
Mohamed Ould Abdel Aziz a également mentionné que la révision constitutionnelle va dans l’intérêt de la nation. Le remplacement du sénat par la création de conseils régionaux ne peut être que bénéfique pour la population mauritanienne, tient à préciser le locataire du palais présidentiel.
Selon lui, la fusion de certaines institutions aidera à une gestion rationnelle et collective des ressources étatiques.
De l’avis de nombreux observateurs, le camp politique mauritanien est parti pour être électrisé. Avec cette nouvelle déclaration, les dés semblent être jetés pour une réforme par voie parlementaire et du coup donner raison aux théoriciens du forcing que veut perpétrer le pouvoir.
Pourtant, l’opposition radicale avait bien averti de cette machination. Le plus avisé d’entre eux pour avoir été à la tête de ce pays en l’occurrence Mohamed Ould Valls, avait mis en garde les députés et les sénateurs de leur responsabilité envers le peuple mauritanien.
Dans ce jeu de yo-yo politique, quel sera le sort des citoyens mauritaniens ?
Ibrahima Dia
source lesmauritanies.com