2018 annonce le retour sur la scène touristique d'une destination que les baroudeurs ont été obligés d'oublier durant dix ans, pour des raisons de sécurité. La Mauritanie deviendra de nouveau accessible dès le 23 décembre, par le biais de voyagistes spécialisés.
Situation
Les touristes n'avaient pas visité la Mauritanie depuis dix ans. Un vol charter sera de retour entre Paris et Atar, une ville du centre-ouest de la Mauritanie. Onze rotations hebdomadaires seront assurées du 23 décembre 2017 jusqu'en mars 2018. Trois voyagistes, à savoir Voyageurs du Monde, La Balaguère et Point Afrique, co-affréteront un avion de 150 places.
Trek
Située au carrefour du Maghreb et de l'Afrique Nord, la Mauritanie est une destination de trekking, qui avait goûté à un début de succès touristique il y a dix ans, juste avant que la sécurité des touristes ne soit menacée, mettant un coup d'arrêt à son dynamisme naissant. La destination est originellement un pays de passage. Son paysage se prête ainsi particulièrement au trekking. Pour son retour dans le pays, La Balaguère organise un trek en groupe accompagné pour marcher sur les traces des nomades. Les baroudeurs rejoignent Ouadane, avant de partir à l'assaut des dunes de sables et rallier les oasis de Tanouchert, el R'gheiwya. Le circuit effectuera une boucle jusqu'à l'oued Chinguetti. Compter cinq heures de marche par jour au début du voyage. Le séjour de huit jours coûte à partir de 995 euros.
Saison
Ce n'est sans doute pas un hasard si les voyagistes spécialisés retournent en Mauritanie en cette fin d'année. La meilleure période pour visiter la région s'étend de novembre à février.
Formalités
Les voyageurs doivent disposer d'un visa, qu'ils obtiennent sur place, s'ils partent en compagnie d'un voyagiste. Si aucun vaccin n'est recommandé pour participer à l'un des circuits de l'Adrar, de façon générale il est conseillé d'effectuer les vaccins de l'hépatite A et B, de la fièvre typhoïde et de mettre à jour le DTP, souligne le ministère des Affaires étrangères.
Le désert de l'Adrar, la visite incontournable
En langue berbère, "adrar" signifie "montagne". Sur ce plateau désertique, où la végétation parvient tout de même à vivre, on côtoie dromadaires, chèvres et ânes. On y vient pour se connecter à l'ancienne tradition nomade, en perdition aujourd'hui, les populations ayant rejoint la capitale régionale Atar. Les voyageurs lorgnent sur deux destinations de cette région désertique. D'abord, Chinguetti. La ville fortifiée, fondée à la fin du XIIIe siècle, est inscrite au patrimoine mondiale de l'Unesco. Elle fut même l'une des villes saintes de l'Islam. Ensuite, Ouadane. Au nord-est de Chinguetti, c'est surtout la vieille ville de Ouadane qui attire les curieux, venus assister au coucher du soleil sur les dunes du Sahara.
source lesoir.be