Le futur président de la chambre du commerce et d’Industrie est connu. Il s’agirait de Mohcen Ould El Hadj, le président sortant du Sénat ! L’information est tombée la semaine dernière. Elle provient de la présidence de la République qui aurait instruit les membres du patronat mauritanien à voter en sa faveur. Jusque-là pourtant, le poste était réservé -voire taillé sur mesure- à l’ancien président de la communauté urbaine de Nouakchott, Ahmed Hamza.
Président de la Fédération des Industries de Mauritanie, Ahmed Hamza bénéficie de la sympathie de l’ensemble de ses homologues, qui ont toujours exprimé leur disponibilité à voter en sa faveur et qui sont persuadés que fort de son carnet d’adresses et de ses relations en tous lieux, il peut être d’un considérable apport pour la Chambre de commerce. C’est pourquoi, depuis la fin du mandat du président de la Chambre de commerce, il y a deux ans, tous avaient souhaité voir l’homme consacré à la fonction. Il faut dire que l’industriel et par ailleurs, président de l’Alliance franco-mauritanienne, compte des amis dans toutes les sphères des affaires en Afrique comme en occident.
S’il n’avait pas été élu à la présidence de la chambre de commerce ces deux années durant, c’est certainement du fait de nuages qui planaient entre le Boss et lui. Aujourd’hui, décision serait prise par Ould Abdel Aziz. Il s’agirait de « caser » son ancien frère-ennemi redevenu ami. En effet, le chef de l’Etat aurait décidé de réserver la fonction à Mohcen Ould Haj, avec qui il s’était brouillé ces derniers mois ; notamment lors du processus qui a conduit au referendum populaire consacrant la suppression du sénat. On se rappelle encore de l’intense et sordide brouille qui avait alors émoussé les relations entre ces deux hommes. Dans la foulée, de nombreuses divergences de vues les avaient amenés à distancer leurs rencontres. Il s’est agi de problèmes politiques, sociaux, financiers… Nombre d’informations avaient été publiées à propos, certaines allant même jusqu’à évoquer l’exil du président du Sénat.
S’il n’avait pas été élu à la présidence de la chambre de commerce ces deux années durant, c’est certainement du fait de nuages qui planaient entre le Boss et lui. Aujourd’hui, décision serait prise par Ould Abdel Aziz. Il s’agirait de « caser » son ancien frère-ennemi redevenu ami. En effet, le chef de l’Etat aurait décidé de réserver la fonction à Mohcen Ould Haj, avec qui il s’était brouillé ces derniers mois ; notamment lors du processus qui a conduit au referendum populaire consacrant la suppression du sénat. On se rappelle encore de l’intense et sordide brouille qui avait alors émoussé les relations entre ces deux hommes. Dans la foulée, de nombreuses divergences de vues les avaient amenés à distancer leurs rencontres. Il s’est agi de problèmes politiques, sociaux, financiers… Nombre d’informations avaient été publiées à propos, certaines allant même jusqu’à évoquer l’exil du président du Sénat.
La semaine dernière, de retour au pays après plusieurs mois d’absence pour des soins médicaux en Europe, Mohcen Ould Haj a reçu en son domicile, à deux reprises, le président de la République. Les deux hommes semblent de nouveau unis. « Tout » serait rentré dans l’ordre. Reste plus qu’à attendre le retour à Nouakchott du président actuel de la chambre de commerce en mission à l’étranger. Le vote qui est prévu pour le 20 décembre courant devrait confirmer Mohcen à, la fonction… à moins que les patrons ne lui jouent le coup des sénateurs ». Ne dit-on pas que « qui tue par le feu périra par le feu ? »