Sur les 56 sénateurs, 33 ont voté contre le projet de révision soumis par le gouvernement.
Le même texte a été adopté le 9 mars par l'Assemblée nationale.
Mais pour être validé, il devait être adopté par chacune des deux chambres du parlement à la majorité des deux tiers et ensuite être soumis à un congrès parlementaire.
''Il reste au président de la république la voie du référendum populaire pour faire approuver le texte'', explique le constitutionnaliste Vadhily Ould Rayess.
L'opposition radicale, représentée par le forum national pour l'unité et la démocratie (FNDU), avait appelé les sénateurs, lors d'une marche suivie d'un meeting le 11 mars à Nouakchott, à refuser de ''signer leur propre arrêt de mort''.
source BBC.com