Dans une déclaration rendue publique dimanche, le Groupe des 8 (G8), un collectif composé d’une coalition de partis politique et de diverses organisations, dresse un tableau apocalyptique de la situation politique, économique et sociale de la Mauritanie et lance «un appel au sursaut national face à un régime qui n’aspire qu’à conserver le pouvoir pour continuer à opprimer le peuple et à piller les ressources nationales». Cette sortie médiatique intervient à deux semaines d’un meeting de rentrée politique de l’opposition prévu le 25 novembre prochain à Nouakchott.
Le document du G8 s’insurge contre «les années sombres du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, qui sont une véritable épreuve pour le pays» et dénonce «la profanation de ce que le peuple a de plus sacré, un piétinement des valeurs et de la morale et une dilapidation des richesses nationales».
Précisant les maux auxquels se réfère sa déclaration, le G8 évoque une série de faits et actes attribués au pouvoir de Nouakchott: «déchéance du système éducatif, bradage des écoles publiques et mépris des enseignants, déliquescence du système de santé et diffusion à grande échelle de faux médicaments en l’absence de tout contrôle, généralisation croissante de l’insécurité et du crime dans les quartiers de Nouakchott croulant sous les ordures ménagères, hausse exponentielle des prix ou encopre harcèlement des opérateurs économiques et simples citoyens par les impôts».
Dans ce contexte, rappelle le G8, le président Mohamed Ould Abdel Aziz «qui n’a pas publié sa déclaration de fortune, et s’est accaparé des richesses du pays, se vautre dans le luxe, alors que les populations souffrent de misère».
La déclaration dénonce également «la corruption, la discrimination et les atteintes à l’unité et à la cohésion nationale». Et ajoute: «Dans un pays en danger, pris en otage par un régime prédateur, le salut réside dans la mobilisation de tous en vue d’un sursaut national».
Le G8 est né quelques semaines avant le référendum constitutionnel du 5 août 2017, en vue de faire échec à cette consultation populaire. Ce collectif a par la suite disparu des radars de surveillance de l’actualité politique pour cause de vacances, dit-on, pendant plusieurs semaines.
Ce rassemblement est composé du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU-partis politiques, organisations de la société civile, centrales syndicales et personnalités indépendantes), le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), SAWAB, les Forces Progressistes pour le Changement (FPC), El Watan, l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), l’Union Nationale pour une Alternance Démocratique (UNAD) et le Mouvement pour le Travail et la Démocratie (MTD).
Cheikh Sidya
source afrique.le360.ma
Le document du G8 s’insurge contre «les années sombres du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, qui sont une véritable épreuve pour le pays» et dénonce «la profanation de ce que le peuple a de plus sacré, un piétinement des valeurs et de la morale et une dilapidation des richesses nationales».
Précisant les maux auxquels se réfère sa déclaration, le G8 évoque une série de faits et actes attribués au pouvoir de Nouakchott: «déchéance du système éducatif, bradage des écoles publiques et mépris des enseignants, déliquescence du système de santé et diffusion à grande échelle de faux médicaments en l’absence de tout contrôle, généralisation croissante de l’insécurité et du crime dans les quartiers de Nouakchott croulant sous les ordures ménagères, hausse exponentielle des prix ou encopre harcèlement des opérateurs économiques et simples citoyens par les impôts».
Dans ce contexte, rappelle le G8, le président Mohamed Ould Abdel Aziz «qui n’a pas publié sa déclaration de fortune, et s’est accaparé des richesses du pays, se vautre dans le luxe, alors que les populations souffrent de misère».
La déclaration dénonce également «la corruption, la discrimination et les atteintes à l’unité et à la cohésion nationale». Et ajoute: «Dans un pays en danger, pris en otage par un régime prédateur, le salut réside dans la mobilisation de tous en vue d’un sursaut national».
Le G8 est né quelques semaines avant le référendum constitutionnel du 5 août 2017, en vue de faire échec à cette consultation populaire. Ce collectif a par la suite disparu des radars de surveillance de l’actualité politique pour cause de vacances, dit-on, pendant plusieurs semaines.
Ce rassemblement est composé du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU-partis politiques, organisations de la société civile, centrales syndicales et personnalités indépendantes), le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), SAWAB, les Forces Progressistes pour le Changement (FPC), El Watan, l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), l’Union Nationale pour une Alternance Démocratique (UNAD) et le Mouvement pour le Travail et la Démocratie (MTD).
Cheikh Sidya
source afrique.le360.ma