Après les travailleurs de la société Tasiast Mauritanie limited SA, de la SNIM, c’est au tour des employés de TOTAL de revendiquer « la mauritanisation de l’emploi ».
Dans leur plate-forme revendicative, figure en bonne place la priorité aux salariés locaux qui actuellement subissent une forte concurrence du personnel expatrié.
Ces derniers occupent pour la plupart des places de choix au niveau du major français, alors que beaucoup de travailleurs mauritaniens ne sont que des subalternes.
Sur cette base, les syndicalistes sont plus que déterminés à lutter pour que les employés mauritaniens puissent jouir pleinement de l’exploitation pétrolière, qui concerne 38 stations -services à travers le pays.
Pourtant, le gouvernement avait bien anticipé sur cette question dans sa nouvelle politique d’orientation. Ainsi, l’Etat avait exigé aux entreprises étrangères d’accorder la priorité aux travailleurs mauritaniens dans leur recrutement.
Une mesure bien assimilée par le géant minier Kinross qui à travers sa filiale Tasiast Mauritanie limited SA, a décidé de nationaliser 80 % des postes d’expatriés à l’horizon 2020.
Un gain de cause qui a sans doute boosté les syndicalistes de TOTAL qui veulent être sur le même tempo et assurer ainsi une meilleure condition aux travailleurs mauritaniens.
Actuellement, d’après nos radars, la rencontre entre la direction de Total et ses employés s’est soldée par un échec. Ils ne sont pas tombés d’accord sur un certain nombre de points. Et la grève continue.
Ibrahima Dia