Pour rappel, la réforme constitutionnelle prévoit notamment la suppression du Sénat et le changement de drapeau. Les sénateurs ont rejeté le projet, mais le chef de l'Etat a refusé d'y renoncer et demande maintenant au peuple de trancher en se référant à l'article 38 de la Constitution, qui lui donne le droit d'organiser un référendum, mais qui selon ses détracteurs ne permet pas d'être invoqué pour modifier la Constitution.
Pour les sénateurs frondeurs, les réformes proposées ne sont « ni le fruit du consensus, ni pertinentes », elles doivent donc être abandonnées. C'est ce qu'explique Cheikh Ould Sidi Ould Hanena, sénateur de l'UPR, le parti présidentiel, et président de la Commission de suivi du projet de réforme constitutionnelle au Sénat. Il espère encore que le référendum n'aura pas lieu.
source RFI