S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre de deux jours, organisée par OXFAM Sénégal et ses partenaires, le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies et le président du Comité ITIE de la Mauritanie ont invité les entreprises locales à profiter du retard enregistré dans la phase d’exploitation pour se mettre à niveau afin de pouvoir profiter des avantages de la loi sur le contenu local.
Organisée par OXFAM Sénégal et ses partenaires, cette rencontre de dialogue parlementaire de haut niveau entre le Sénégal et la Mauritanie autour du projet d’exploitation du champ Grand Tortue / Ahmeyim (Gta) prévue sur deux jours (hier et aujourd’hui) est la première du genre. Elle vise, selon Omar Kaboré, directeur pays de Oxfam Sénégal, « à favoriser une collaboration à tous les niveaux, dans un consensus éclairé entre le Sénégal et la Mauritanie sur le partage de la gestion des ressources du gisement de gaz commun aux deux pays ».
Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui a réuni une dizaine de parlementaires, des représentants des deux gouvernements et des membres de la société civile, le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, a salué la tenue de cette rencontre qui va permettre, selon lui, aux différents acteurs d’« échanger » des informations sur l’évolution de ce projet d’exploitation du champ gazier GTA dont le contrat a été signé en février 2018 à Nouakchott par les chefs d’Etat sénégalais et mauritanien.
Rappelant ainsi qu’au Sénégal, l’article 25 de la Constitution consacre l’appartenance des ressources naturelles au peuple, le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé de souligner que ce dialogue est une opportunité de consolider non seulement tout ce qui a été fait dans le cadre de ce projet de Gta mais aussi de « mettre tout le monde au même niveau d’information, notamment sur les réformes engagées dans les deux pays pour une meilleure prise en charge des intérêts des entreprises locales, à travers la loi sur le contenu local ».
Sous ce rapport, il a ainsi engagé les responsables des entreprises privées au niveau des deux pays à se mettre à niveau pour tirer le maximum possible des avantages de cette loi sur le contenu local lors de la phase d’exploration du gaz repoussé en 2023 à cause de l’impact de la Covid-19. Loin de s’en tenir là, le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies a également plaidé la mise en place d’un cadre de suivi-évaluation des recommandations qui sortiront de ce forum afin qu’il ne soit pas une rencontre de plus.
Prenant la parole à son tour, Mohamed Lemine Ahmedou, président du Comité Mauritanien de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), abondant dans le même sens que le ministre Mouhamadou Makhtar Cisse, invite la jeunesse des deux pays à se mobiliser pour bénéficier des avantages de ce projet. «Il faut arracher les choses. Ce n’est pas à Bp de former ou d’encadrer les Sénégalais et les Mauritaniens à bénéficier des avantages de l’exploitation des ressources. C’est au peuple, aux citoyens, aux institutions et aux gouvernements de nos deux pays de travailler d’arrache-pied afin de pouvoir profiter le maximum possible des avantages de loi sur le contenu local. Ce, en mettant à niveau leur compétence sur toute la chaine de valeur de l’exploitation. Car, si Bp ne parvient pas à trouver un opérateur au Sénégal et en Mauritanie pour une prestation donnée, il sera obligé de chercher ailleurs en faisant appel à l’extérieur. Donc, j’invite les jeunes au niveau des deux pays à se préparer en vue de tirer le maximum possible de profit de ce projet Gta ».
Pour sa part, Awa Marie Coll Seck, présidente du Comité national Itie du Sénégal, a estimé que cette rencontre de dialogue entre les parlementaires du Sénégal et de la Mauritanie va favoriser une collaboration à tous les niveaux dans la gestion des ressources du gisement de gaz commun aux deux pays». «Ce moment d’échanges et de partage vient conforter tous les acteurs et parties prenantes s’intéressant à la gouvernance des ressources pétrolières et gazières dans nos deux pays, que nous sommes résolument engagés sur la voie d’une gestion transparente de nos ressources communes», a-t-elle assuré.
Lors des échanges dans le cadre de cette première journée avant la pause déjeuner, plusieurs acteurs notamment de la société civile ont pris la parole pour interpeller les responsables des deux pays mais aussi l’entreprise pétrolière Britannique, British Petroleum (Bp) en charge de ce projet sur entre autres, le retard dans la publication des contrats signés avec les deux pays mais aussi sur les bénéficiaires effectifs et la compensation environnementale et sociale prévue pour les acteurs de la pêche artisanale.
Prenant la parole, le représentant de BP/Sénégal a indiqué que son entreprise a adopté un plan global de gestion des impacts environnemental et social et a promis de revenir sur les détails dudit plan lors de la rencontre de ce jour.
Poursuivant son propos, il a ajouté au sujet de la publication des contrats, que tous les accords signés ont respecté les règles de la transparence.
NANDO Cabral Gomis
sudonline
Organisée par OXFAM Sénégal et ses partenaires, cette rencontre de dialogue parlementaire de haut niveau entre le Sénégal et la Mauritanie autour du projet d’exploitation du champ Grand Tortue / Ahmeyim (Gta) prévue sur deux jours (hier et aujourd’hui) est la première du genre. Elle vise, selon Omar Kaboré, directeur pays de Oxfam Sénégal, « à favoriser une collaboration à tous les niveaux, dans un consensus éclairé entre le Sénégal et la Mauritanie sur le partage de la gestion des ressources du gisement de gaz commun aux deux pays ».
Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui a réuni une dizaine de parlementaires, des représentants des deux gouvernements et des membres de la société civile, le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, a salué la tenue de cette rencontre qui va permettre, selon lui, aux différents acteurs d’« échanger » des informations sur l’évolution de ce projet d’exploitation du champ gazier GTA dont le contrat a été signé en février 2018 à Nouakchott par les chefs d’Etat sénégalais et mauritanien.
Rappelant ainsi qu’au Sénégal, l’article 25 de la Constitution consacre l’appartenance des ressources naturelles au peuple, le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé de souligner que ce dialogue est une opportunité de consolider non seulement tout ce qui a été fait dans le cadre de ce projet de Gta mais aussi de « mettre tout le monde au même niveau d’information, notamment sur les réformes engagées dans les deux pays pour une meilleure prise en charge des intérêts des entreprises locales, à travers la loi sur le contenu local ».
Sous ce rapport, il a ainsi engagé les responsables des entreprises privées au niveau des deux pays à se mettre à niveau pour tirer le maximum possible des avantages de cette loi sur le contenu local lors de la phase d’exploration du gaz repoussé en 2023 à cause de l’impact de la Covid-19. Loin de s’en tenir là, le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies a également plaidé la mise en place d’un cadre de suivi-évaluation des recommandations qui sortiront de ce forum afin qu’il ne soit pas une rencontre de plus.
Prenant la parole à son tour, Mohamed Lemine Ahmedou, président du Comité Mauritanien de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), abondant dans le même sens que le ministre Mouhamadou Makhtar Cisse, invite la jeunesse des deux pays à se mobiliser pour bénéficier des avantages de ce projet. «Il faut arracher les choses. Ce n’est pas à Bp de former ou d’encadrer les Sénégalais et les Mauritaniens à bénéficier des avantages de l’exploitation des ressources. C’est au peuple, aux citoyens, aux institutions et aux gouvernements de nos deux pays de travailler d’arrache-pied afin de pouvoir profiter le maximum possible des avantages de loi sur le contenu local. Ce, en mettant à niveau leur compétence sur toute la chaine de valeur de l’exploitation. Car, si Bp ne parvient pas à trouver un opérateur au Sénégal et en Mauritanie pour une prestation donnée, il sera obligé de chercher ailleurs en faisant appel à l’extérieur. Donc, j’invite les jeunes au niveau des deux pays à se préparer en vue de tirer le maximum possible de profit de ce projet Gta ».
Pour sa part, Awa Marie Coll Seck, présidente du Comité national Itie du Sénégal, a estimé que cette rencontre de dialogue entre les parlementaires du Sénégal et de la Mauritanie va favoriser une collaboration à tous les niveaux dans la gestion des ressources du gisement de gaz commun aux deux pays». «Ce moment d’échanges et de partage vient conforter tous les acteurs et parties prenantes s’intéressant à la gouvernance des ressources pétrolières et gazières dans nos deux pays, que nous sommes résolument engagés sur la voie d’une gestion transparente de nos ressources communes», a-t-elle assuré.
Lors des échanges dans le cadre de cette première journée avant la pause déjeuner, plusieurs acteurs notamment de la société civile ont pris la parole pour interpeller les responsables des deux pays mais aussi l’entreprise pétrolière Britannique, British Petroleum (Bp) en charge de ce projet sur entre autres, le retard dans la publication des contrats signés avec les deux pays mais aussi sur les bénéficiaires effectifs et la compensation environnementale et sociale prévue pour les acteurs de la pêche artisanale.
Prenant la parole, le représentant de BP/Sénégal a indiqué que son entreprise a adopté un plan global de gestion des impacts environnemental et social et a promis de revenir sur les détails dudit plan lors de la rencontre de ce jour.
Poursuivant son propos, il a ajouté au sujet de la publication des contrats, que tous les accords signés ont respecté les règles de la transparence.
NANDO Cabral Gomis
sudonline