Cette augmentation est due notamment à une amélioration des performances de l’économie nationale, a souligné le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay, dans un point de presse jeudi soir à Nouakchott.
Il a expliqué que les prix des matières premières progresseront dans le même sens que celui de l’année écoulée, avec une légère augmentation pour les hydrocarbures et une stabilité au niveau du secteur minier, notamment le fer, sinon une légère diminution pour celui-ci.
Le responsable mauritanien a également prévu une certaine stabilité pour les prix des denrées alimentaires et des autres produits de base dans leur fourchette de 2017.
Selon lui, le taux de croissance était attendu entre 3,5% et 4% en 2017, mais, à cause de l'effet du retour de la croissance mondiale après le ralentissement de 2015 et 2016, l’économie nationale sera touchée l’année prochaine par la fermeture du Champ pétrolier de Chinguitty qui a contribué en 2017 pour plus de 2,5%.
Ould Diay a estimé que le taux moyen de l’inflation pour l’année en cours sera entre 2,2% et 2,5% et conservera le même niveau pour l’année prochaine.
Il a par ailleurs fait état de la mobilisation de 41 milliards d'ouguiyas (114 millions de dollars US) du budget 2018 au profit du Programme d'intervention rapide, soit une augmentation de près de 25%, afin de couvrir les besoins en aliment de bétail.
La Mauritanie redoute une année difficile pour son secteur agro-pastoral à la lumière du faible niveau de pluviométrie enregistré au cours de l’hivernage.
MOO/od/APA
source apanews.net