Le ministre l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohammed Salem Ould Merzoug, a supervisé, lundi, à Nouakchott, le lancement du projet de renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure. Ce projet initié par le Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’homme, et financé par l’Union européenne, vise à promouvoir le respect des droits humains, le renforcement de la confiance entre les communautés et les forces de sécurité et la lutte contre les violences basées sur le genre.
Dans son discours d’ouverture, le ministre a indiqué que le couple sécurité - droits humains occupe une part importante dans le programme du président de la République, son Excellence M. Mohammed Ould Cheikh Al-Ghazouani. C’est ainsi que l’axe de la sécurité publique, d’une part, et celui des libertés publiques et du principe de la démocratie, d’autre part, occupent une place centrale dans le plan d’action stratégique du secteur 2020-2024. Cette vision met en parallèle les exigences sécuritaires et gouvernementales et les normes internationales en matière de droits humains.
Le ministre a précisé que des réformes qui touchent principalement la sécurité publique, routière et civile sont actuellement en cours de réalisation. Il également affirmé que ce projet permettra aux forces de sécurité nationale d’acquérir de nouvelles compétences en matière de respect et de protection des droits humains, et de renforcement de la sécurité publique.
Pour sa part l’ambassadeur de l’Union européenne, M. Giacomo DURAZZO, a exprimé sa joie de participer aux travaux de ce projet. Il a précisé que le respect et la promotion des droits humains et la protection de l’individu contre toute atteinte à son intégrité sont au centre de l’action de l’Union européenne. Il a indiqué que la Mauritanie a réussi à maintenir une stabilité politique et à maîtriser efficacement les enjeux sécuritaires sur son territoire, grâce à l’action de ses forces de défenses et de sécurité intérieure, à un moment où la situation sécuritaire se dégrade dans la région du Sahel.
De son côté, le représentant-résident du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, M. Laurent Meullane, a souligné que le projet qui a été lancé dans trois pays du Sahel, dont la Mauritanie, part du constat que les forces de sécurité intérieure, ainsi que tous acteurs œuvrant dans le cadre de la protection et la promotion des droits humains, contribuent aux actions engagées au niveau international pour assurer la sécurité au Sahel. Il a rappelé que le projet vise la consolidation des forces sécuritaires ainsi que le renforcement des capacités des autorités administratives dans le domaine des droits humains.
Dans le même cadre, le coordinateur-résident du système des Nations unies M. Anthony Ohemeng-Boamah, a souligné la nécessité d’un changement de paradigme dans la recherche de solutions endogènes aux défis auxquels le Sahel est confronté, suivant une approche axée sur les droits humains. Il a, par la suite, indiqué que, dans un contexte fragilisé, la mise en œuvre de ce projet vient témoigner de l’importance de contribuer aux agendas sécuritaires des pays du G5 Sahel pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale. Cette mise en œuvre contribuera également à la réalisation des objectifs partagés inscrits dans le cadre du partenariat du développement durable.
AMI
Dans son discours d’ouverture, le ministre a indiqué que le couple sécurité - droits humains occupe une part importante dans le programme du président de la République, son Excellence M. Mohammed Ould Cheikh Al-Ghazouani. C’est ainsi que l’axe de la sécurité publique, d’une part, et celui des libertés publiques et du principe de la démocratie, d’autre part, occupent une place centrale dans le plan d’action stratégique du secteur 2020-2024. Cette vision met en parallèle les exigences sécuritaires et gouvernementales et les normes internationales en matière de droits humains.
Le ministre a précisé que des réformes qui touchent principalement la sécurité publique, routière et civile sont actuellement en cours de réalisation. Il également affirmé que ce projet permettra aux forces de sécurité nationale d’acquérir de nouvelles compétences en matière de respect et de protection des droits humains, et de renforcement de la sécurité publique.
Pour sa part l’ambassadeur de l’Union européenne, M. Giacomo DURAZZO, a exprimé sa joie de participer aux travaux de ce projet. Il a précisé que le respect et la promotion des droits humains et la protection de l’individu contre toute atteinte à son intégrité sont au centre de l’action de l’Union européenne. Il a indiqué que la Mauritanie a réussi à maintenir une stabilité politique et à maîtriser efficacement les enjeux sécuritaires sur son territoire, grâce à l’action de ses forces de défenses et de sécurité intérieure, à un moment où la situation sécuritaire se dégrade dans la région du Sahel.
De son côté, le représentant-résident du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, M. Laurent Meullane, a souligné que le projet qui a été lancé dans trois pays du Sahel, dont la Mauritanie, part du constat que les forces de sécurité intérieure, ainsi que tous acteurs œuvrant dans le cadre de la protection et la promotion des droits humains, contribuent aux actions engagées au niveau international pour assurer la sécurité au Sahel. Il a rappelé que le projet vise la consolidation des forces sécuritaires ainsi que le renforcement des capacités des autorités administratives dans le domaine des droits humains.
Dans le même cadre, le coordinateur-résident du système des Nations unies M. Anthony Ohemeng-Boamah, a souligné la nécessité d’un changement de paradigme dans la recherche de solutions endogènes aux défis auxquels le Sahel est confronté, suivant une approche axée sur les droits humains. Il a, par la suite, indiqué que, dans un contexte fragilisé, la mise en œuvre de ce projet vient témoigner de l’importance de contribuer aux agendas sécuritaires des pays du G5 Sahel pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale. Cette mise en œuvre contribuera également à la réalisation des objectifs partagés inscrits dans le cadre du partenariat du développement durable.
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