La ministre des Affaires sociales, de l’Enfance et de la Famille, Mme Maimouna Mint Mohamed Taghi, a donné jeudi donne, à partir de Legatt, wilaya du Trarza, le coup d’envoi du projet : prospérité pour la stabilité familiale et la santé reproductive dans le cadre des festivités commémoratives de la journée internationale des femmes, placée sous le thème : espacement de naissance, gage de prospérité familiale.
Elle a expliqué le nouveau projet a pour objectif de promouvoir la stabilité familiale et de contribuer à la réduction des décès dans les rangs des femmes et enfants, grâce à un partenariat avec les érudits, les Imams et les organisations de la société civile dont le but est de garantir l’adhésion des populations à ses objectifs.
La ministre a révélé que le projet sera piloté par une commission présidée par le secrétaire général du ministère des Affaires sociales, de l’Enfance et de la Famille et comprend des membres des ministères concernés, de la société civile et des partenaires au développement.
Au sujet des raisons qui ont conduit à sa conception et sa mise en œuvre, la ministre a précisé qu’il a été élaboré dans le but de juguler la situation inquiétante de notre pays au plan des taux de mortalité maternelle et infantile, taux qui avoisinent les 598 décès sur cent mille naissances vivantes, en plus du pourcentage élevé d’analphabétisme chez les rangs femmes et la nécessité de fournir davantage de prestations dans le domaine de la santé reproductive.
S’agissant du statut social de la femme mauritanienne, la ministre a précisé qu’elle jouit d’une attention toute particulière dans le programme de réforme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, et au sein des programmes et politiques de développement du gouvernement du Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine.
‘’Ces politiques et programmes sont mis au service du citoyen mauritanien, en tant que objectif et finalité de toute action conduisant à sa prospérité et mettant fin aux ères d’exclusion et de marginalisation dont il a longuement souffert. C’est ainsi que les villes ont été bâties, la sécurité restaurée, les infrastructures renforcées et l’administration rapprochée davantage des administrés’’, a-t-elle, réaffirmé.
La ministre a également souligné que ce processus de réforme va se poursuivre et que les mauritaniens et les mauritaniennes n’accepteront jamais l’arrêt de leur marche vers le progrès, après avoir bénéficié des bienfaits de la justice, de l’équité et de l’Etat de droit.
Et d’ajouter que ces neuf dernières années ont constitué une révolte dans le traitement des questions de la femme mauritanienne, car elle jouit d’un intérêt à caractère stratégique fondé sur une prise de conscience réelle de la nécessité de la faire participer à l’œuvre de développement, d’où sa présence remarquable dans les sphères de décision.
‘’ Par sa position actuelle, la femme mauritanienne est devenue un modèle dans la sous- région, car dix femmes siègent dans le gouvernement, six secrétaires générales, un quota de 21 % au parlement, six femmes maires dont la présidente de la communauté urbaine de Nouakchott et un taux de 35,7 des femmes conseillères municipales. Pour renforcer la compétence des femmes, mon département a organisé des sessions de formation au profit de 300 femmes élues dans les wilayas du Hodh Echarghi, du Gorgol, du Trarza, de l’Adrar et de Nouakchott, en plus d’une présence considérable au sein des organisations internationales et des mécanismes nationaux et internationaux des droits de l’hommes et des questions de la femme’’, note la ministre.
Au plan professionnel, la ministre a déclaré que la femme mauritanienne a occupé des dizaines de postes de hauts rangs comme la présidence des conseils d’administration et la direction générale des établissements publics comme l’Agence Mauritanienne d’Information et la télévision mauritanienne, en plus de sa présence croissante dans les écoles professionnelles comme l’école nationale d’administration, de la justice et du journalisme, ce qui a permis à des dizaines des filles d’accéder à la fonction publique.
S’agissant de l’autonomisation économique de la femme mauritanienne, la ministre a précisé que la politique économique du pays encourage l’accès des femmes aux micros crédits, car elles sont les premières bénéficiaires des financements de la CDD, surtout les femmes rurales.
Elle a ajouté qu’un fonds spécial a été créé 2014 pour le financement des projets générateurs de revenus au profit des femmes encadrées au sein des coopératives féminines et qu’à ce jour il a accordé 231 millions de l’ancienne monnaie à 1621 coopératives au niveau de 202 communes et que le nombre total des bénéficiaire porte à 20.000 femmes.
Et d’ajouter qu’un projet de renforcement de l’autonomisation de la femme est en cours d’exécution, grâce à un financement de la Banque mondiale à hauteur de 2,2 millions de dollars et qu’il va profiter aux femmes dans les deux Hodhs, l’Assaba et le Guidimakha.
Parlant de la formation professionnelle, la ministre a précisé que le centre de formation féminine a ouvert des représentations et accorde désormais à ses sortants des attestations professionnelles, ajoutant qu’il a pu assurer une insertion professionnelle à 2018 filles, dont la scolarité a été interrompue, dans professions comme la couture, la coiffure, la restauration et l’information.
Au sujet de l’enseignement préscolaire, la ministre a indiqué que son département poursuit sa politique de construction et de réhabilitation des jardins d’enfants dans plusieurs wilayas ainsi que le recrutement des centaines de monitrices des jardins et le règlement de 9300 litiges familiaux.
Elle a ,enfin, remercié le CSA pour sa contribution au financement des caravanes de solidarité avec la femme rurale en vue d’alléger sa souffrance au niveau de 14 communes sur la vallée du fleuve Sénégal.
Pour sa part, M.Zein El Abidine Haidera, de l’UNFP, il a félicité le département des affaires sociales pour le soutien apporté à la femme et la création des conditions lui permettant et à son enfant une vie décente.
Après l’échange de discours, la ministre a visité une exposition féminine et supervisé la distribution des produits alimentaires, en présence du wali du Trarza, M. Moulay Ibrahim Ould Moulay Ibrahim.
Prenant la parole à cette occasion, le maire de Luxeiba II, M. Yacoub Ould Mohamed Ould Cheikh Sidiya, a salué le choix de sa commune pour abriter les festivités commémoratives de la journée internationale de la femme.
La ministre avait rendu, auparavant à l’école de gendarmerie de Rosso, visite à 25 filles étudiantes à l’école d’administration, du journalisme et de la magistrature et qui vont terminer leur formation bientôt et obtenir le diplôme d’administrateur civil.
source AMI
Elle a expliqué le nouveau projet a pour objectif de promouvoir la stabilité familiale et de contribuer à la réduction des décès dans les rangs des femmes et enfants, grâce à un partenariat avec les érudits, les Imams et les organisations de la société civile dont le but est de garantir l’adhésion des populations à ses objectifs.
La ministre a révélé que le projet sera piloté par une commission présidée par le secrétaire général du ministère des Affaires sociales, de l’Enfance et de la Famille et comprend des membres des ministères concernés, de la société civile et des partenaires au développement.
Au sujet des raisons qui ont conduit à sa conception et sa mise en œuvre, la ministre a précisé qu’il a été élaboré dans le but de juguler la situation inquiétante de notre pays au plan des taux de mortalité maternelle et infantile, taux qui avoisinent les 598 décès sur cent mille naissances vivantes, en plus du pourcentage élevé d’analphabétisme chez les rangs femmes et la nécessité de fournir davantage de prestations dans le domaine de la santé reproductive.
S’agissant du statut social de la femme mauritanienne, la ministre a précisé qu’elle jouit d’une attention toute particulière dans le programme de réforme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, et au sein des programmes et politiques de développement du gouvernement du Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine.
‘’Ces politiques et programmes sont mis au service du citoyen mauritanien, en tant que objectif et finalité de toute action conduisant à sa prospérité et mettant fin aux ères d’exclusion et de marginalisation dont il a longuement souffert. C’est ainsi que les villes ont été bâties, la sécurité restaurée, les infrastructures renforcées et l’administration rapprochée davantage des administrés’’, a-t-elle, réaffirmé.
La ministre a également souligné que ce processus de réforme va se poursuivre et que les mauritaniens et les mauritaniennes n’accepteront jamais l’arrêt de leur marche vers le progrès, après avoir bénéficié des bienfaits de la justice, de l’équité et de l’Etat de droit.
Et d’ajouter que ces neuf dernières années ont constitué une révolte dans le traitement des questions de la femme mauritanienne, car elle jouit d’un intérêt à caractère stratégique fondé sur une prise de conscience réelle de la nécessité de la faire participer à l’œuvre de développement, d’où sa présence remarquable dans les sphères de décision.
‘’ Par sa position actuelle, la femme mauritanienne est devenue un modèle dans la sous- région, car dix femmes siègent dans le gouvernement, six secrétaires générales, un quota de 21 % au parlement, six femmes maires dont la présidente de la communauté urbaine de Nouakchott et un taux de 35,7 des femmes conseillères municipales. Pour renforcer la compétence des femmes, mon département a organisé des sessions de formation au profit de 300 femmes élues dans les wilayas du Hodh Echarghi, du Gorgol, du Trarza, de l’Adrar et de Nouakchott, en plus d’une présence considérable au sein des organisations internationales et des mécanismes nationaux et internationaux des droits de l’hommes et des questions de la femme’’, note la ministre.
Au plan professionnel, la ministre a déclaré que la femme mauritanienne a occupé des dizaines de postes de hauts rangs comme la présidence des conseils d’administration et la direction générale des établissements publics comme l’Agence Mauritanienne d’Information et la télévision mauritanienne, en plus de sa présence croissante dans les écoles professionnelles comme l’école nationale d’administration, de la justice et du journalisme, ce qui a permis à des dizaines des filles d’accéder à la fonction publique.
S’agissant de l’autonomisation économique de la femme mauritanienne, la ministre a précisé que la politique économique du pays encourage l’accès des femmes aux micros crédits, car elles sont les premières bénéficiaires des financements de la CDD, surtout les femmes rurales.
Elle a ajouté qu’un fonds spécial a été créé 2014 pour le financement des projets générateurs de revenus au profit des femmes encadrées au sein des coopératives féminines et qu’à ce jour il a accordé 231 millions de l’ancienne monnaie à 1621 coopératives au niveau de 202 communes et que le nombre total des bénéficiaire porte à 20.000 femmes.
Et d’ajouter qu’un projet de renforcement de l’autonomisation de la femme est en cours d’exécution, grâce à un financement de la Banque mondiale à hauteur de 2,2 millions de dollars et qu’il va profiter aux femmes dans les deux Hodhs, l’Assaba et le Guidimakha.
Parlant de la formation professionnelle, la ministre a précisé que le centre de formation féminine a ouvert des représentations et accorde désormais à ses sortants des attestations professionnelles, ajoutant qu’il a pu assurer une insertion professionnelle à 2018 filles, dont la scolarité a été interrompue, dans professions comme la couture, la coiffure, la restauration et l’information.
Au sujet de l’enseignement préscolaire, la ministre a indiqué que son département poursuit sa politique de construction et de réhabilitation des jardins d’enfants dans plusieurs wilayas ainsi que le recrutement des centaines de monitrices des jardins et le règlement de 9300 litiges familiaux.
Elle a ,enfin, remercié le CSA pour sa contribution au financement des caravanes de solidarité avec la femme rurale en vue d’alléger sa souffrance au niveau de 14 communes sur la vallée du fleuve Sénégal.
Pour sa part, M.Zein El Abidine Haidera, de l’UNFP, il a félicité le département des affaires sociales pour le soutien apporté à la femme et la création des conditions lui permettant et à son enfant une vie décente.
Après l’échange de discours, la ministre a visité une exposition féminine et supervisé la distribution des produits alimentaires, en présence du wali du Trarza, M. Moulay Ibrahim Ould Moulay Ibrahim.
Prenant la parole à cette occasion, le maire de Luxeiba II, M. Yacoub Ould Mohamed Ould Cheikh Sidiya, a salué le choix de sa commune pour abriter les festivités commémoratives de la journée internationale de la femme.
La ministre avait rendu, auparavant à l’école de gendarmerie de Rosso, visite à 25 filles étudiantes à l’école d’administration, du journalisme et de la magistrature et qui vont terminer leur formation bientôt et obtenir le diplôme d’administrateur civil.
source AMI