Bernard Looney (photo), Président de l'exploration/production chez British Petroleum, qui détient la majorité des parts dans le champ gazier Tortue1/Ahmeyin (à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal), s’est posé ce mercredi à 11 heures à l’aéroport de Nouakchott à bord de son jet privé. M. Looney est la deuxième personnalité de cette société. Il aura des entretiens avec le ministre du pétrole et sera reçu par le président Ould Abdel Aziz. Il y a quelques jours, après une audience accordée dans l’urgence au staff dirigeant de Total à Nouadhibou par Ould Abdel Aziz, Le Calame avait annoncé que cette société s’apprêtait à racheter la majorité des parts de BP dans le champ gazier. L’information, reprise par tous les médias, n’a été démentie que du bout des lèvres par la société anglaise.
La bataille de l'offshore mauritanien commence ainsi entre les supermajors dans le domaine pétrolier et gazier. Après Total et avant cette visite de Looney, des personnalités importantes de Shell et Exxon étaient en visite à Nouakchott au cours des deux dernières semaines. La Mauritanie profitera-t-elle de cette concurrence ? Il faut en tout cas une équipe que celle au pouvoir pour que le pays puisse profiter au maximum de ses richesses. Les contrats, qui seront signés, engageront notre pays pour au moins 30 ans et il est plus que nécessaire d’avantager la concurrence entre ses majors pour remplir les caisses de l'Etat et ne pas continuer à privilégier la voie des commissions occultes. Comme lorsque Red Back Mining a vendu la mine d’or de Tasiast et a réalisé une plus-value de plus de six milliards et demi de dollars dont 10% devaient revenir à l’Etat mauritanien, qui n’y a vu que du feu.
source lecalame.info
La bataille de l'offshore mauritanien commence ainsi entre les supermajors dans le domaine pétrolier et gazier. Après Total et avant cette visite de Looney, des personnalités importantes de Shell et Exxon étaient en visite à Nouakchott au cours des deux dernières semaines. La Mauritanie profitera-t-elle de cette concurrence ? Il faut en tout cas une équipe que celle au pouvoir pour que le pays puisse profiter au maximum de ses richesses. Les contrats, qui seront signés, engageront notre pays pour au moins 30 ans et il est plus que nécessaire d’avantager la concurrence entre ses majors pour remplir les caisses de l'Etat et ne pas continuer à privilégier la voie des commissions occultes. Comme lorsque Red Back Mining a vendu la mine d’or de Tasiast et a réalisé une plus-value de plus de six milliards et demi de dollars dont 10% devaient revenir à l’Etat mauritanien, qui n’y a vu que du feu.
source lecalame.info