Les ventes de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) ont dépassé les 12,03 millions de tonnes de fer avant la fin de l’actuelle année 2020 qui s’éteint dans 10 jours.
Un exploit réalisé par la société qui est arrivée, en dépit des contraintes imposées par la pandémie du Covid-19, à vendre plus que l’année dernières où ses exportations s’étaient chiffrées à 12 millions de tonnes.
Les ventes du géant économique national devront atteindre 12,5 millions de tonnes d'ici la fin de cette année, révèlent des sources officielles, nonobstant les impacts consécutifs au Coronavirus sur le secteur minier local et international, sans oublier également la vétusté des engins et l'arrêt du raffinement technique.
La direction et les employés de la SNIM se réjouissent pour avoir réalisé cet exploit historique, indiquent des sources proches de la société.
C’est d’autant plus vrai que ces performances interviennent dans une conjoncture caractérisée par le renchérissement des prix du minerai de fer, qui ont enregistré un bond qualitatif sur les marchés chinois, estimé à 177 dollars la tonne environ.
Le conseil d’administration de la SNIM avait annoncé en juin dernier, un bénéfice de 105 milliards d’anciennes ouguiyas après 5 années de contreperformances et de revers.
Ce qui a permis à la société d’octroyer des salaires supplémentaires à ses employés qui ont atteint, pour le personnel subalterne quatre mois de salaires.
Les cadres et les maitrises ont reçu quant à eux 3 salaires pour les premiers et 3,5 pour les seconds.
Le conseil avait par ailleurs décidé d’octroyer 650 millions d’anciennes ouguiyas à la couverture sociale, rappelle-on.
Le conseil avait décidé d’autre part une augmentation de salaires pour 10 travailleurs qui seront choisis par leurs responsables suivant l’engagement au travail et la ponctualité, une manière d’encourager le personnel.