Hommage à ceux qui nous font aimer l'actualité politique

sont  nombreux à nous proposer, chaque jour, chaque semaine, sur la toile, des lectures très diverses, aussi variées que leurs inspirations, pour nous expliquer ce qui se passe chez nous. Ils sont journalistes, professionnels ou amateurs, Arabisants, Francisants, avec quelques timides Polarisants.

Nous leur devons bien de leur renvoyer l’image que nous nous faisons d’eux et de ce qu’ils disent ou écrivent. Une image, qui ne vaut que par rapport à notre capacité relative de juger. Ils en feront ce qu’ils voudront, avec, de préférence, un  esprit sportif.

Ils ont pour noms (dans le désordre):

-Mouna Dey, les femmes d’abord. Journaliste professionnelle et fille de grand intellectuel, Mouna est « politique » dans le sang. Elle ne rate aucun brin d’actualité, tire sur tout ce qui bouge, surtout pour défendre le RFD. Elle ne pardonne jamais aux « sans parti » de critiquer le sien, ou son « leader maximo ». Très critique à l’égard du pouvoir militaire, sans jamais se mettre l’Armée sur le dos. Allez savoir quelle est sa recette ?

-Hanefi Ould Deddah, un des rares « produits » des Mahadhras qui fait tout pour se « libérer » de son fond culturel et idéologique traditionnel, pour inscrire son combat sur des registres plus « modernes ». Il collectionne et exploite les « scandales » qui touchent, de prés ou de loin, la famille régnante. Il a récemment croisé la plume avec Mouna Dey, sur un sujet politique qu’il aurait fait glisser sur le terrain tribal, où, semble-il, il aurait laissé quelques plumes.

-Lô Gourmo, le politique par excellence, que l’étape « historique » actuelle oblige à revêtir la robe d’un grand « moralisateur », tout en gardant l’espoir que la démocratie finira par recouvrer ses droits.

-Biram Ould Abeïd, dont personne ne connait la couleur de la plume, mais qui utilise, avec une rare maestria, celle de ses dévoués et compétents « négres ». Il sait nous garder en éveil et nous faire partager les pages de son « guide bleu » qui n’a plus rien à envier à celui de Michelin. Spécialiste du vocabulaire qui fâche, il élargit chaque jour le fossé qui sépare les composantes de notre peuple et remet tous les esclavagistes du monde à leur place, avec une légère préférence pour ceux de son pays. Son organisation, IRA, est de plus en plus désertée par les…traîtres

-Mohamed Ould Beheït, que la peur de TIRCHAKH, interdit de présenter, nous offre souvent des articles originaux agrémentés d’informations touristiques de première main, sans parti pris pour les régions qu’il nous fait découvrir. Sa plume, à l’encre inépuisable, a pris un gros risque ces derniers temps en s’attaquant à un autre géant de l’écriture, en la personne de Ould Breidelleyl. Mais ne dit-on pas que le meilleur message que l’on puisse adresser aux brebis, c’est de traire le bélier? Il donne en ce moment un certain répit aux grands thèmes politiques, peut-être par respect au mois de Ramadan, ou de la Guettna, ou des deux ?

-Kaaw Touré, j’aurais pu mettre autant d’A entre le K et le W, on ne saura jamais si c’est Poulaaar, ou…Suédois. Peu importe. Voici un homme, qui nous gratifie chaque vendredi que Dieu fait, d’un aimable « Joumoua Moubarak ». Evidemment, seuls ceux qui ont un GPS sous la main peuvent localiser un tel bienfaiteur, physiquement partagé entre son Kaédi de toujours et sa désormais  patrie d’accueil, la Suède. Cet homme, qui se bat sur plusieurs fronts, dont celui des FLAM n’est pas le moindre, n’a pas attendu le Ramadan pour rajouter de l’eau à son…Kinkéliba. Kaaw, l’oncle en Poolaar, fait partie désormais de ceux, du Manifeste, qui croient en une Mauritanie, où toutes nos communautés pourraient encore revivre en paix et en toute fraternité. Mais ne lui demandez pas à quel prix. Et surtout, pas pendant le mois de Ramadan.

-Mariem Mint Derwish, probablement une des rares R’Gueybiyatt, Mauritano-Franco-Sahraouiya, qui a su capitaliser l’importance que ces trois cultures donnent au savoir et à l’insoumission. Chaque semaine, Mariem nous propose sa lecture de ce qui nous préoccupe et surtout de ce qui nous dérange. Son sens de la justice et de l’égalité en fait une militante chevronnée des droits de l’homme, à l’affût de toute dérive raciste, pour se mettre du côté de la victime, quelle que soit sa race. En cela, d’ailleurs, elle est une R’gueybia dont les alleux doivent probablement être peu fiers, eux, qui avaient une toute autre conception de la lutte des classes.

En fait, Mariem c’est…nous Z’autres

A suivre…

Ahmed Ould Mohamed

source adrar-info.net