La capitale a abrité mercredi les travaux du colloque régional sur la prévention de la radicalisation et la lutte contre l’extrémisme violent au sahel organisé par le secrétariat permanent du groupe de 5 Sahel.
La rencontre, la 3ème du genre, après celles de Niamey et Bamako, vise discuter les causes de l’extrémisme violent et l’exploitation erronée de la religion ainsi que la mise en place d’un partenariat constructif avec les organisations et institutions islamiques dans la zone en plus de la société civile afin de mettre en place une stratégie pour la prévention et la lutte contre ce phénomène, sensibiliser les acteurs financiers, les femmes, les enfants, les jeunes et les médias et faciliter les échanges d’expériences et de pratiques réussies entre les opérateurs du champ islamique sur le phénomène du terrorisme violent et l’encouragement des pays du Sahel à adopter des stratégies de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme.
Les participants suivront, 3 jours durant, des exposés portant sur la restructuration des systèmes sécuritaires et l’uniformisation des méthodes, moyens et données en plus des questions d’ordre juridique pour répondre sur le plan de la Chariaa à l’extrémisme et à la lutte contre l’extrémisme violent et intégrer la dimension droits de l’Homme dans l’approche de lutte contre la radicalisation, les aspects financiers du problème et les réseaux sociaux dans la lutte contre le phénomène.
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Isselkou Ould Ahmed Izidbih, a, dans un mot pour la circonstance, indiqué que la Mauritanie appuie et accompagne les différentes initiatives prises au niveau du G5 Sahel en vue d'assurer la sécurité et la stabilité dans le Sahel et au Sahara, relevant que ce colloque est la poursuite de ceux de Bamako et de Niamey.
Il a noté que s’ajoute au défi auquel fait face la communauté internationale et les dangers qui menacent la sécurité que nourrissent les théories de l’extrémisme des facteurs comme le sous- développement économique et la dégradation de l’environnement, déclarant que la Mauritanie a présenté une approche originale innovante et multi dimensionnelle pour contrer les différentes menaces de l’extrémisme violent dans les domaines diplomatique, juridique, éducatif, économique, social et religieux pour créer des mécanismes de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.
M. Ould Ahmed Izidbih a ajouté que cette approche repose sur quatre axes fondamentaux portant sur la conformité du droit interne avec le droit international ; l’élaboration d’une stratégie de lutte contre le terrorisme et la confrontation de la radicalisation par le dialogue notant que ces axes ont été mis en œuvre à travers une diplomatie du réalisme qui se fonde sur la promotion d’une culture de la paix pour sécuriser le pays et le recours au dialogue pour éliminer l’extrémisme ainsi que l’insertion des jeunes, qui étaient tentés par l’extrémisme, dans la société.
Le ministre a précisé que l’expérience mauritanienne dans le domaine de la lutte contre la radicalisation est inspirée par les politiques du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz dans la lutte contre l’insécurité dans toutes ses formes et manifestations. Le Chef de l'Etat fait-il remarquer, a consacré ses efforts à régler, de manière pacifique, un certain nombre de crises notamment en Côte d’Ivoire, en Libye, au Mali et a réussi à faire signer un accord de cessez-le-feu au Burundi et récemment en Gambie et contribué à jeter les bases de la sécurité en expédiant une unité de maintien de la paix en Côte d’Ivoire et en Centrafrique.
source AMI
La rencontre, la 3ème du genre, après celles de Niamey et Bamako, vise discuter les causes de l’extrémisme violent et l’exploitation erronée de la religion ainsi que la mise en place d’un partenariat constructif avec les organisations et institutions islamiques dans la zone en plus de la société civile afin de mettre en place une stratégie pour la prévention et la lutte contre ce phénomène, sensibiliser les acteurs financiers, les femmes, les enfants, les jeunes et les médias et faciliter les échanges d’expériences et de pratiques réussies entre les opérateurs du champ islamique sur le phénomène du terrorisme violent et l’encouragement des pays du Sahel à adopter des stratégies de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme.
Les participants suivront, 3 jours durant, des exposés portant sur la restructuration des systèmes sécuritaires et l’uniformisation des méthodes, moyens et données en plus des questions d’ordre juridique pour répondre sur le plan de la Chariaa à l’extrémisme et à la lutte contre l’extrémisme violent et intégrer la dimension droits de l’Homme dans l’approche de lutte contre la radicalisation, les aspects financiers du problème et les réseaux sociaux dans la lutte contre le phénomène.
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Isselkou Ould Ahmed Izidbih, a, dans un mot pour la circonstance, indiqué que la Mauritanie appuie et accompagne les différentes initiatives prises au niveau du G5 Sahel en vue d'assurer la sécurité et la stabilité dans le Sahel et au Sahara, relevant que ce colloque est la poursuite de ceux de Bamako et de Niamey.
Il a noté que s’ajoute au défi auquel fait face la communauté internationale et les dangers qui menacent la sécurité que nourrissent les théories de l’extrémisme des facteurs comme le sous- développement économique et la dégradation de l’environnement, déclarant que la Mauritanie a présenté une approche originale innovante et multi dimensionnelle pour contrer les différentes menaces de l’extrémisme violent dans les domaines diplomatique, juridique, éducatif, économique, social et religieux pour créer des mécanismes de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.
M. Ould Ahmed Izidbih a ajouté que cette approche repose sur quatre axes fondamentaux portant sur la conformité du droit interne avec le droit international ; l’élaboration d’une stratégie de lutte contre le terrorisme et la confrontation de la radicalisation par le dialogue notant que ces axes ont été mis en œuvre à travers une diplomatie du réalisme qui se fonde sur la promotion d’une culture de la paix pour sécuriser le pays et le recours au dialogue pour éliminer l’extrémisme ainsi que l’insertion des jeunes, qui étaient tentés par l’extrémisme, dans la société.
Le ministre a précisé que l’expérience mauritanienne dans le domaine de la lutte contre la radicalisation est inspirée par les politiques du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz dans la lutte contre l’insécurité dans toutes ses formes et manifestations. Le Chef de l'Etat fait-il remarquer, a consacré ses efforts à régler, de manière pacifique, un certain nombre de crises notamment en Côte d’Ivoire, en Libye, au Mali et a réussi à faire signer un accord de cessez-le-feu au Burundi et récemment en Gambie et contribué à jeter les bases de la sécurité en expédiant une unité de maintien de la paix en Côte d’Ivoire et en Centrafrique.
source AMI