L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé, le mardi 9 mars courant, tôt le matin, au siège de la Direction Nationale de la Sureté Nationale, en réponse à une convocation, qui a été adressée hier lundi par téléphone par la police.
L'ancien président est soupçonné dans plus d’un dossier objet de l’enquête parlementaire.
Il a refusé également de se présenter devant la commission d’enquête parlementaire et de coopérer en aout dernier avec les responsables de l’instruction auprès de la direction chargée des crimes économiques.
Il est resté aussi de marbre devant les limiers du pole anticorruption au cours des convocations suivantes.
Ould Abdel Aziz est le seul parmi les suspects dans le dossier de corruption de la décade à avoir fait l’objet d’une garde-à-vue à la police.
Les avocats de l’ex Chef de l’Etat insistent sur la nullité des procédures judiciaires engagées contre leur client, sous prétexte que c’est un ancien président dont la constitution interdit la soumission à une instruction relative à sa période de gouvernance sauf par la Haute Cour de justice