Dix ans après la réforme marquant l’entrée du privé dans le paysage audiovisuel, le pluralisme culturel reste un objectif lointain. En effet, les médias publics et privés n’accordent que 20% de leurs programmes et journaux aux langues nationales (Peul, Soninké et Wolof), selon une enquête réalisée par la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel (HAPA).
Un déséquilibré qui apparait également au plan politique, avec plus de 75% des journaux télévisés et parlés qui sont consacrés aux activités gouvernementales, la tranche restante étant réservée à la classe politique et à la société civile.
Ce document qui a fait l’objet d’une journée de restitution, mardi 6 mars, en présence des présidents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Mohamed Vall Belal, du président de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), maître Ahmed Salem Bouhoubeiny, des représentants des associations pour la promotion des langues nationales et de la société civile.
Houssein Meddou, président de la HAPA, introduit le débat et explique le bien fondé de l’exercice dont l’objectif est de promouvoir la culture du pluralisme dans les médias.
Ahmed Salem Daeishagh, secrétaire général de la HAPA, explique le mode opératoire d’une enquête qui a mobilisé le personnel de l’institution de régulation et des experts extérieurs pendant 3 mois, du 1er juillet au 30 septembre 2020. Un travail d’évaluation visant à mesurer l’ancrage du pluralisme sur les plans politique et culturel.
Assane Gaye, président de l’Association pour la promotion de la langue wolof (APROLAW) en Mauritanie, considère ce travail comme l’illustration d’une véritable «exclusion» des trois langues nationales qui se partagent 20% des programmes télés et radios «une confirmation qu’il faut absolument corriger».
Aissata Diop, secrétaire générale de l’Association pour la promotion de la langue peule évoque le terme «exclusion» et plaide pour des mesures correctives rapides.
L’enquête de la HAPA a ciblé les chaines de télévisions et de radios publiques et privées suivantes: Mouritania, Sahel TV, El Mourabitoune, El Watanya, Chinguetti TV, Radio Kobenni, Radio Mauritanid et Radio Tenwir.
Le 09/04/2021 Par De notre correspondant à Nouakchott Amadou Seck
afrique.le360.ma
Un déséquilibré qui apparait également au plan politique, avec plus de 75% des journaux télévisés et parlés qui sont consacrés aux activités gouvernementales, la tranche restante étant réservée à la classe politique et à la société civile.
Ce document qui a fait l’objet d’une journée de restitution, mardi 6 mars, en présence des présidents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Mohamed Vall Belal, du président de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), maître Ahmed Salem Bouhoubeiny, des représentants des associations pour la promotion des langues nationales et de la société civile.
Houssein Meddou, président de la HAPA, introduit le débat et explique le bien fondé de l’exercice dont l’objectif est de promouvoir la culture du pluralisme dans les médias.
Ahmed Salem Daeishagh, secrétaire général de la HAPA, explique le mode opératoire d’une enquête qui a mobilisé le personnel de l’institution de régulation et des experts extérieurs pendant 3 mois, du 1er juillet au 30 septembre 2020. Un travail d’évaluation visant à mesurer l’ancrage du pluralisme sur les plans politique et culturel.
Assane Gaye, président de l’Association pour la promotion de la langue wolof (APROLAW) en Mauritanie, considère ce travail comme l’illustration d’une véritable «exclusion» des trois langues nationales qui se partagent 20% des programmes télés et radios «une confirmation qu’il faut absolument corriger».
Aissata Diop, secrétaire générale de l’Association pour la promotion de la langue peule évoque le terme «exclusion» et plaide pour des mesures correctives rapides.
L’enquête de la HAPA a ciblé les chaines de télévisions et de radios publiques et privées suivantes: Mouritania, Sahel TV, El Mourabitoune, El Watanya, Chinguetti TV, Radio Kobenni, Radio Mauritanid et Radio Tenwir.
Le 09/04/2021 Par De notre correspondant à Nouakchott Amadou Seck
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