Le Ministre de l'Economie et des Finances, M. Moctar Ould Diay et le Représentant Résident de la Banque mondiale en Mauritanie M. Laurent Mselaty ont conjointement signé jeudi, l’accord de financement du projet d’appui régional à l'initiative d'irrigation au Sahel, portant sur une enveloppe de 25 millions $ US soit 900 millions MRU, accordé à titre de don de l'Agence Française de Développement (AFD), pour financer la composante nationale au sein de ladite initiative.
La mise en œuvre de cette ambitieuse initiative intervient pour matérialiser l'engagement des dirigeants des Etats du CILSS, pris au cours de leur sommet tenu à Dakar en 2013, portant sur l’appui de l'agriculture irriguée dans le Sahel.
Le ministre de l'Economie et des Finances a loué pour la circonstance le niveau de partenariat entre la Banque mondiale et notre pays, exprimant « la gratitude du gouvernement et du peuple mauritaniens à l’AFD pour ce précieux soutien ».
« Notre pays dispose de plus de 135.000 ha de terres arables, d’importantes ressources hydrauliques de surface et un peuple capable d’impulser la croissance », a-t-il affirmé, soulignant les acquis du département de l’agriculture, qui, en dépit de leur efficacité, sont restés en deçà des ambitions, conduisant le pays à dépenser plus de 300 millions $ en devises par an, dans les importations de denrées alimentaires.
« Le gouvernement a mobilisé des ressources importantes pour rehausser le rendement de l’agriculture, qui pourrait être l'un des affluents les plus importants de la croissance, de la sécurité alimentaire, de l’emploi et de la lutte contre l’exode rural », a-t-il ajouté, mettant en exergue les efforts déployés pour le contrôle des eaux de surface, le doublement des superficies aménagées, la fourniture des intrants et des semences, en plus des actions menées pour créer une adéquation entre le financement et le crédit agricole, l’automatisation et le règlement des problèmes fonciers.
« Ce projet appuie les efforts nationaux déployés au cours des dernières années pour promouvoir le secteur agricole, en particulier l’irrigué comme il soutient la sécurité alimentaire à travers le développement de la résilience chez les populations des zones fragiles relevant du domaine de son intervention », a-t-il poursuivi.
« Ce financement traduit également le niveau de confiance qui existe entre notre pays et nos partenaires au développement, fruit de la pertinence et de l’efficacité des choix de développement mises en œuvre, sur orientation de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, l’artisan des nombreuses réalisations concrètes faites au profit des habitants de nos villes et de nos campagnes », a-t-il conclu.
Le Représentant Résident de la Banque mondiale en Mauritanie a mis en exergue dans son intervention l'importance de ce projet, très attendu par les Etats bénéficiaires, rappelant le succès de l’atelier technique sur le lancement du projet organisé en Mauritanie.
Il a réitéré par ailleurs, la disponibilité de son organisme à accompagner la mise en œuvre dudit projet et des ateliers y afférant.
La signature de l’accord s’est déroulée en présence de la ministre de l'agriculture, Mme Lemina Mint Ghotob Ould Momma, du Secrétaire Général du Ministère de l'Economie et des Finances et de certains responsables des départements de l’agriculture et de l’économie.
source AMI
La mise en œuvre de cette ambitieuse initiative intervient pour matérialiser l'engagement des dirigeants des Etats du CILSS, pris au cours de leur sommet tenu à Dakar en 2013, portant sur l’appui de l'agriculture irriguée dans le Sahel.
Le ministre de l'Economie et des Finances a loué pour la circonstance le niveau de partenariat entre la Banque mondiale et notre pays, exprimant « la gratitude du gouvernement et du peuple mauritaniens à l’AFD pour ce précieux soutien ».
« Notre pays dispose de plus de 135.000 ha de terres arables, d’importantes ressources hydrauliques de surface et un peuple capable d’impulser la croissance », a-t-il affirmé, soulignant les acquis du département de l’agriculture, qui, en dépit de leur efficacité, sont restés en deçà des ambitions, conduisant le pays à dépenser plus de 300 millions $ en devises par an, dans les importations de denrées alimentaires.
« Le gouvernement a mobilisé des ressources importantes pour rehausser le rendement de l’agriculture, qui pourrait être l'un des affluents les plus importants de la croissance, de la sécurité alimentaire, de l’emploi et de la lutte contre l’exode rural », a-t-il ajouté, mettant en exergue les efforts déployés pour le contrôle des eaux de surface, le doublement des superficies aménagées, la fourniture des intrants et des semences, en plus des actions menées pour créer une adéquation entre le financement et le crédit agricole, l’automatisation et le règlement des problèmes fonciers.
« Ce projet appuie les efforts nationaux déployés au cours des dernières années pour promouvoir le secteur agricole, en particulier l’irrigué comme il soutient la sécurité alimentaire à travers le développement de la résilience chez les populations des zones fragiles relevant du domaine de son intervention », a-t-il poursuivi.
« Ce financement traduit également le niveau de confiance qui existe entre notre pays et nos partenaires au développement, fruit de la pertinence et de l’efficacité des choix de développement mises en œuvre, sur orientation de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, l’artisan des nombreuses réalisations concrètes faites au profit des habitants de nos villes et de nos campagnes », a-t-il conclu.
Le Représentant Résident de la Banque mondiale en Mauritanie a mis en exergue dans son intervention l'importance de ce projet, très attendu par les Etats bénéficiaires, rappelant le succès de l’atelier technique sur le lancement du projet organisé en Mauritanie.
Il a réitéré par ailleurs, la disponibilité de son organisme à accompagner la mise en œuvre dudit projet et des ateliers y afférant.
La signature de l’accord s’est déroulée en présence de la ministre de l'agriculture, Mme Lemina Mint Ghotob Ould Momma, du Secrétaire Général du Ministère de l'Economie et des Finances et de certains responsables des départements de l’agriculture et de l’économie.
source AMI