Les dirigeants des 5 pays du Sahel ont demandé au conseil de sécurité de placer la force commune de cet ensemble dans le chapitre VII de la charte des nations unies.
Dans leur communiqué final publié mardi, les dirigeants du G5 ont annoncé la création prochaine d’un chemin de fer au Sahel, une académie de la police au Tchad et une université pour la défense à Nouakchott, en plus de l’adoption d’un programme d’investissement spécifique à la région.
Le communiqué final a salué l’appui des partenaires internationaux pour l’ensemble sahélien et ses plans stratégiques louant par la même l’appui de l’union africaine à travers la création de mécanismes de coordination avec le groupe.
Il a souligné avec force les grands défis auxquels fait face la région sous l’influence de la crise libyenne.
Le G5 regroupe la Mauritanie, le Niger, le Tchad le Mali et le Burkina Faso.
Les chefs d’état du G5 ont choisi l’ancien ministre nigérien des affaires étrangères, Mamane Sambou Sidikou au poste de secrétaire général de l’organisation et décidé de la tenue de la prochaine conférence en février 2019 à Ouagadougou.
L’hôte de la conférence, le chef de l’état nigérien, Mouhamadou Issoufou a réaffirmé que les efforts de cet ensemble sous régional se poursuivra afin de réaliser la sécurité, la stabilité, la prospérité et le développement des peuples de la zone sahélienne.