L’accord qui sera signé ce mardi entre la Mauritanie et le Sénégal pour la commercialisation de la première phase du champ gazier commun aux deux pays, couvrira une durée de 10 ans renouvelables selon les sources de Sahara Medias.
Cet accord sera signé par les deux gouvernements, les investisseurs locaux représentés par la société mauritanienne des hydrocarbures et le patrimoine minier et la société sénégalaise du pétrole (pétrosen) en plus de la société britannique British Petrolium en sa qualité d’investisseur étranger.
Des sources proches du dossier ont révélé à Sahara Medias que cet accord va s’étaler sur 10 ans renouvelables et qu’il prévoit la commercialisation de la production annuelle du gaz qui atteindra 2,3 millions tonnes métriques.
Les mêmes sources précisent que les deux pays sont convenus de commercialiser la production en commun plutôt que des ventes séparées des quotas.
Les deux pays, en signant cet accord, estiment que cela leur garantira la meilleure compétitivité sur le marché international car disposant d’une importante quantité de gaz de grande qualité.
L’accord, selon toujours nos sources, fixe le prix qui ne sera pas cependant révélé pour des raisons liées à la situation du marché.
Certains rapports ont fait état récemment de fortes pressions de la société britannique (BP) sur les gouvernements mauritaniens et sénégalais afin de signer cet accord pour la commercialisation de la production de la première phase.
Cette question avait été évoquée lors des entretiens il y a quelques semaines à Londres entre les présidents Mohamed O. Cheikh Ghazouani et Macky Sall avec les dirigeants de la société britannique.
Ces rapports estimaient que le retard de la signature de cet accord entre les différents partenaires, pouvait influer sur les conditions appropriées que la société britannique pouvait offrir eu égard à la situation du marché et l’obligation d’ouvrir de nouvelles négociations.
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