Je n’ai pas boudé mes sentiments positifs, en accomplissant mon devoir électoral, le 13 mai, dans le bureau de vote dit “École Ali”, à Toujounine (banlieue Est de Nouakchott) ; j’ai ainsi pris les devants, en décrivant à mes amis, avec un lyrisme non feint et force détails, l’ambiance bon enfant dont je fus témoin, à l’intérieur dudit bureau de vote et dans ses environs immédiats ; n’avais-je pas, dès le début, pris le parti de l’optimisme et de la candeur ? Voici ce que m’inspira cette ambiance, quelques minutes après avoir quitté les lieux :
“Quelques jours auparavant, j’ai exprimé un rêve de longue date, celui de porter l’expérience électorale mauritanienne au "seuil ultime", du point de vue de la participation, de la maturité, de la transparence et de la crédibilité, et ce en renforcement de la sécurité du pays, en préservation de ses intérêts matériels, en neutralisation des partisans de la discorde et en modernisation de la société. Je me suis senti fier de ce pays, alors que je me préparais à voter au bureau de l’école Ali devant lequel, je fus reçu par quelques frères et amis.
Aux abords du bureau de vote, se déroulait une compétition effrénée entre militants de divers partis politiques, pour me convaincre de voter pour leurs candidats, entre colporteurs pour écouler des articles superflus, entre des badauds prompts à plaisanter bruyamment, entre mendiants soucieux de solliciter la générosité de tout un chacun, le tout dans une ambiance festive. "Ta voix, une responsabilité... », me rappela, l’air faussement détaché, un militant qui passait juste derrière moi, comme par hasard, et dont j’ai deviné l’obédience politique ; une proche parente, candidate pour le compte d’un parti qui n’est pas le mien, me prit de côté pour me convaincre de voter pour son parti ; une dame, assise à même le sol, m’interpella, avec une voix lasse : "N’oubliez pas un tel, donnez-lui un ou deux votes !”, des mots qui auguraient des résultats électoraux bien en deçà des ambitions initiales...
J’ai été agréablement surpris par le grand nombre de femmes, en comparaison de celui des hommes, et ce, non seulement dans les rangs des électeurs, mais aussi parmi les acteurs de cette véritable “campagne des prolongations” dans les rues adjacentes, et à l’intérieur du bureau de vote où la représentation des partis en compétition, était quasi exclusivement féminine. À peine entré dans le bureau, quelqu’un cria mon nom complet et mon numéro sur la liste électorale ; j’en ai éprouvé un étrange sentiment de violation de ma vie privée, étant donné le nombre important de “témoins oculaires” présents, un sentiment que j’ai essayé de dissimuler du mieux que je le pouvais.
Un rapide regard, à droite, en direction des représentants des listes en... lice, me donna la nette impression d’être devant une classe d’étudiantes ; “ Enlevez votre turban ! “, m’ordonna l’une d’entre elles, d’un ton cassant ; ce que je fis à moitié...
À ma gauche, s’alignaient les six urnes transparentes, telles des caméras braquées sur la conscience collective de l’assistance; en face de moi, se tenaient trois employés (deux hommes et une femme), derrière des tables, l’air sérieux. Après avoir vérifié les données sur ma carte d’identité, sans me la rendre, malgré ma main tendue pour ce faire, l’homme assis au milieu me fit signe de me diriger vers la femme, à droite, pour recevoir de ses mains les six bulletins de vote : larges et embarrassants, à mon goût, surtout à l’ère de l’informatique bon marché, de l’intelligence artificielle triomphante et de la nécessaire préservation des forêts tropicales...
À l’intérieur de l’isoloir, je me suis senti rasséréné, j’ai alors fait de mon mieux pour repérer et cocher rapidement la bonne case, sur les différents bulletins de vote, en respect du temps de tous les acteurs concernés. J’ai ensuite plié chaque bulletin, une fois ; mais cela n’a pas suffi, à mon sens, pour réduire significativement l’envergure de ces documents. Je les ai alors pliés une seconde fois, pour être en mesure de les tenir ensemble dans une seule main, et d’utiliser l’autre main pour les retirer, un à un, afin de placer chaque bulletin dans la bonne urne. Sorti de l’isoloir, j’ai rebroussé chemin, en focalisant mon attention sur les couleurs respectives en bas des urnes et celles des bulletins ; la correspondance entre les deux groupes de couleurs ne m’a pas sauté aux yeux, loin s’en fallait.
En m’efforçant d’établir une correspondance univoque entre les couleurs des bulletins de vote, d’une part, et celles en bas des urnes, d’autre part, j’ai songé à cette achromatopsie partielle d’une composante linguistique de ce pays ; dans le dialecte majoritaire du pays, le vert et le bleu constituent une même couleur, et portent donc le même nom : le vert! Remarquant la gêne patente que j’éprouvais, un agent de la sécurité se proposa aimablement de me guider dans ce véritable labyrinthe des couleurs. Mal lui en a pris : l’un des deux hommes supervisant les opérations de vote, resté silencieux jusqu’alors, intervînt : “Qu’il le fasse lui-même ! “ Je ne pus m’empêcher de lui faire remarquer, sur un ton qui se voulait léger, mais un tantinet critique : “ Vous auriez mieux fait de le laisser m’aider, car la correspondance entre les couleurs n’est pas si triviale ! “ Sur ce, je tâchai d’introduire, avec tout le soin possible, chaque bulletin dans l’urne correspondante. L’homme assis au milieu me tendit ma carte d’identité ; j’en profitai pour en prendre congé, lui et ses deux compagnons, puis, d’un geste rapide de la main et juste avant de franchir la porte de sortie, je pris aussi congé de la “classe” des représentantes des partis politiques.
J’eus alors le sentiment d’avoir accompli mon devoir électoral, dans les meilleures conditions d’organisation, de pluralisme et de sérénité, et ce depuis le lancement du processus démocratique, au début des années quatre-vingt-dix du siècle dernier. Je décidai, une fois dans la rue, au milieu de grosses voitures rutilantes de marque japonaise, de véhicules “d’arrivage” d’Europe occidentale, d’innombrables tricycles “made in China”, de fêter, à ma manière et en compagnie de quelques frères et amis, cet instant que j’assimilais à “l’ultime palier” qualitatif pour le cheminement de la Mauritanie vers une démocratie bien assise. Ainsi, pendant un bon quart d’heure, nous échangeâmes nos impressions au sujet des conditions jusqu’alors fort satisfaisantes de la tenue du scrutin, de nos chances de l’emporter à l’école Ali, dans tel ou tel autre bureau de vote, mais aussi dans telle ou telle partie du pays, eu égard aux performances “ressenties” de nos principaux adversaires politiques sur le terrain.
Il importe de préciser ici, qu’au cours de ce debriefing précoce, informel et détendu, aucun intervenant n’a signalé le moindre couac, dans l’organisation de ce scrutin.
Le coup d’éclat
J’étais naturellement à mille lieues de penser que, quelques heures en aval et après que les bureaux de vote ont, a priori, fermé leurs portes aux nouveaux arrivants, la voix rabat-joie d’un responsable politique allait remettre en cause cette monumentale œuvre de paix et de civilisation patiemment entreprise par l’ensemble de la classe politique mauritanienne, président de la République en tête. En effet, subitement, les réseaux sociaux se mirent à diffuser, non sans la commenter, une conversation fuitée d’un responsable sans lien administratif avec la CENI, avec des “ministres”, les enjoignant de se préparer à la “réouverture” des bureaux de vote, “jusqu’au dernier votant”, en parlant, entre autres bizarreries électorales, d’instructions données aux “woullat” (gouverneurs) et de l’imminence de la diffusion d’un message à la “télévision”, nationale s’entendait...
Le ton de la conversation, son contenu incongru, les institutions publiques qui y étaient nommément mentionnées, le contraste avec le contexte consensuel et apaisé, en amont de cette déclaration intempestive, ont réveillé en moi des souvenirs d’épisodes peu glorieux de notre courte histoire démocratique (Grab..., Vote blanc, etc.) ; le lendemain, des témoignages crédibles et concordants feraient état de la continuation (par divers moyens) des opérations de vote, jusqu’au matin du jour “J+1”, dans certains bureaux de vote, notamment dans la région du HodhCharghi. Il aurait été plus judicieux de reprendre les opérations de vote, dans les bureaux de vote concernés par des défaillances logistiques majeures et avérées ; si de tels bureaux étaient trop nombreux, il aurait été sage, de la part de la CENI, d’envisager la tenue d’un nouveau scrutin, au lieu de recourir à un subterfuge cousu de fil blanc, une prise de risque potentiellement hasardeuse pour la stabilité politique du pays. Les faits d’armes de certains responsables de la CENI, en matière de fraude électorale, auraient dû les disqualifier lors de la composition de cette institution administrative de supervision et d’arbitrage.
Même si cette CENI a semblé l’avaliser, sur le tard, la volte-face électorale a significativement desservi l’idéal démocratique dans ce pays, comme elle a oblitéré la résultante des efforts louables, consentis par toutes les parties nationales concernées, en vue d’ancrer, une bonne fois pour toutes, la Mauritanie dans le camp des nations à la gouvernance démocratique mâture.
Mon optimisme et ma candeur furent tout naturellement émoussés par ce développement inattendu de l’organisation du scrutin du 13 mai 2023, au point de me pousser, par respect de la vérité, à corriger les premières impressions (très positives) au sujet de ce scrutin. Je décidai de les remanier ainsi :
“Une “Commission électorale nationale indépendante” (CENI) consensuelle et multipartisane, a été chargée d'organiser les élections en cours ; elle assume donc l’entière responsabilité légale, administrative, morale et politique, de tous les dérapages que tout le spectre politique national évoque à présent. Cette responsabilité se confirme lorsque l’on se souvient que cette commission a supervisé le processus électoral de A à Z, et qu'elle n'a, à aucun moment, prévenu les partis politiques, l'opinion publique nationale, la presse nationale ou la société civile, d'une quelconque difficulté susceptible d’entacher la transparence ou la liberté de ces élections, car elle continuait - et continue ! - à vouloir rassurer toutes les parties prenantes, au sujet du déroulement normal du scrutin, et ce malgré le consensus politique au sujet du contraire. La Commission est, certes, responsable de tous les écarts de prévision et de toutes les erreurs de jugement qui sont à l’origine de ce« flop » électoral, mais la responsabilité collective des partis politiques dans les errements qu’ils attribuent unanimement à la CENI, n'est pas moins importante que la responsabilité de cette même CENI. Ce sont bien les partis politiques qui avaient, solidairement, mis la démocratie mauritanienne à rude épreuve, en cooptant des personnalités dont les qualités premières ne sont ni le principe de neutralité politique, ni la réputation d’attachement aux fondamentaux de la démocratie que sont la probité, la transparence, la liberté... Aussi, suggéré-je aux chefs des partis politiques nationaux, d’assumer leurs responsabilités morales et politiques, face aux contre-performances de « leur » CENI, et d’exiger son renouvellement, une fois le second tour organisé et la liste des recours éventuels devant la Cour suprême et le Conseil constitutionnel, légalement et administrativement épuisée.
Un tel renouvellement constitue une mesure nécessaire, pour corriger les carences et les abus de la Commission et de préparer le terrain, pour l’établissement de critères crédibles et opérationnels, en perspective de la sélection d’une nouvelle équipe d’arbitrage électoral, plus compétente, plus professionnelle et plus convaincante, car il y va de l’intérêt public et de la préservation de l’esprit de concorde politique, prôné par le président de la République.
En réponse aux “ratés” du premier tour de ces élections, des partis politiques dont plusieurs de la majorité présidentielle, ont publiquement appelé à (non moins que) la reprise intégrale desdites élections, en occultant, dans un premier temps, les voies légales de recours (Cour suprême et Conseil constitutionnel), mais tout en montant en épingles deux cas “seulement” : Nouakchott et Boutilimit ; un tel paradoxe en dit long sur la confusion au sein des états-majors de partis politiques soucieux de conserver les avantages électoraux âprement disputés, d’enfourcher la surenchère politicienne autour d’une improbable reprise du scrutin, en justification des grandes déceptions aux yeux de leurs militants, et de se servir, pour certains, d’une telle exigence maximaliste, comme bouclier psychologique pour parer à toute fraude électorale éventuelle, au second tour.
Sur un plan général, des élections décriées par tous les partis de l’opposition, sont des élections à la crédibilité amoindrie ; si en plus, la quasi-totalité des partis du camp présidentiel en réclame la reprise, pour fraude aggravée, elles deviennent politiquement toxiques et frisent administrativement la nullité, la perception par de l’opinion publique nationale et internationale devenant, dans ce cas, aussi importante que la réalité des faits sur le terrain. Raison pour laquelle, il conviendrait de débattre, sans tabou, de l’après-élection, pour en tirer les meilleures leçons quant à l’avenir.
L’impossible et le souhaitable
La reprise du scrutin est politiquement hasardeuse, car, sans changer de CENI, “les mêmes causes produiraient les mêmes effets”, avec le risque d’ouvrir la boîte de Pandore à la surenchère politique permanente ; changer de CENI, avant cette reprise, prendrait trop de temps, surtout en ces temps de tensions postélectorales entre les partenaires politiques, elle a donc le potentiel de bousculer le calendrier électoral global et d’exacerber, ainsi, les différends actuels, au lieu de les aplanir. La perte, par le parti au pouvoir, de grandes municipalités, telles Nouadhibou, Kiffa, Kaédi, Atar..., conjuguée avec les résultats législatifs "serrés“ dans certaines wilayas, tels le Gorgol et le Guidimakha, ne plaident guère en faveur des accusations de fraude à grande échelle, proférées par certains acteurs politiques, au premier tour du scrutin du 13 mai ; ceci affaiblit logiquement et légalement les chances de la reprise de ce scrutin.
Cette reprise ferait l’impasse sur les deux voies exclusives des recours légaux que sont la Cour suprême et le Conseil constitutionnel qui, au risque de se répéter, sont les seuls habilités à décider des suites à donner aux présomptions de fraude électorale, une fois étayées par des éléments factuels ; tel un muscle, une institution publique (d’arbitrage) doit être mise à contribution, dans le cadre de son domaine de compétence, en vue de la fortifier et de la rendre fonctionnelle. La court-circuiter, pour quelque raison que ce soit, est non seulement illégal, mais aussi source de discrédit de toutes les institutions d’arbitrage dans le pays.
L’apologie de la violence post-électorale et de trouble à l’ordre public, constitue l’arme obsolète du mauvais perdant, car la participation au jeu démocratique sous-entend la renonciation totale à la violence.
De la part des partis politiques, il est irrespectueux vis-à-vis de l’opinion publique de réclamer l’annulation d’un scrutin électoral dont l’organisation et la supervision ont été menées, de bout en bout, par un organisme indépendant, composé, par consensus, de représentants de ces mêmes partis. Aujourd’hui, la posture inédite de ces représentants solidaires du point de vue de leur employeur, la CENI, contre leur parti, ne plaide point en faveur de la reprise du scrutin, bien au contraire.
Le coût exorbitant de l’organisation de ces élections concomitantes, ne plaide guère en faveur de leur reprise immédiate.
Il est donc quasi impossible de reprendre intégralement le scrutin du 13 mai dernier, car rien ne le justifie, au vu des faits.
Par contre, il serait souhaitable, à mon sens, de reprendre les opérations de vote, partout où les présomptions de fraude ont été documentées et sont assez significatives pour remettre en cause les résultats annoncés par la CENI. Comme il serait souhaitable de revenir sur cette hérésie (“bidaa”) électorale consistant en l’inscription, à distance, des électeurs ; aujourd’hui, des candidats inconnus des habitants locaux, sont en passe de diriger des communes dont ils ont foulé le sol, pour la première fois, lors du lancement de la campagne électorale précédente. Les ceintures populaires des grandes villes, telle Nouakchott, ont été vidées, à grands frais (1500 MRU/électeur, pour une circonscription jouxtant Nouakchott, selon certaines sources) d'une partie significative de leur électorat, pour imposer des candidats impopulaires, dans des circonscriptions voisines de ces villes, et parfois bien au-delà. Ce vote populaire “déplacé” a, par ricochet, impacté certains résultats électoraux, notamment à Nouakchott...
Il serait tout aussi souhaitable de clarifier la question des procès-verbaux (PV), indispensables outils de transparence électorale ; dans certaines parties du pays, des voix se sont élevées pour dénoncer l’absence des formulaires de PV en bonne et due forme. Là réside, à mon avis, une défaillance majeure de la CENI qui a engagé le pays dans les élections les plus concurrentielles de son histoire démocratique, tout en sachant que le principal outil de vérification et de décompte des totaux électoraux n’était pas toujours disponible, procurant ainsi une raison toute trouvée, pour des populistes impénitents, non seulement pour remettre en cause la crédibilité du scrutin et, chemin faisant, excuser leurs piètres gains électoraux, mais de donner aux plus extrémistes d’entre eux une opportunité d’attenter à la sécurité et à la paix dans le pays ; ceci est d’autant plus sensible que les possibilités de l’intelligence artificielle sont aujourd’hui telles, que la génération d’un flux massif d’informations tendancieuses sur les réseaux sociaux grand public, s’apparente à un jeu d’enfant. Rien que pour ce manquement dans l’organisation de ces élections et les inutiles risques subséquents, l’actuelle équipe de la CENI doit une explication convaincante à l’opinion publique dans ce pays.
En guise de reconnaissance aux leaders des partis “historiques”, qui ont, des décennies durant, fourni des efforts politiques constants et méritoires, en défense de la sécurité et de la paix dans ce pays, il serait souhaitable de trouver, dans le cadre d’un format de concertation adapté, le moyen politique de faire échapper ces partis au couperet de la dissolution pure et simple. Ces leaders historiques, proches sur le double plan politique et personnel, pourraient, à titre d’exemple, contribuer, ensemble, à l’éclosion d’un grand parti de centre-gauche, en fusionnant avec d’autres sensibilités aux visions politiques voisines.
Dans le dessein de favoriser la stabilité politique du pays à long terme, d’en moderniser la vie publique et de décourager les chantres de la division suivant les lignes de fracture ethniques, tribales, régionales, etc., il conviendrait de réduire drastiquement le nombre de partis politiques à trois ou quatre (gauche, (centre gauche, centre droit) et droite) ; de grandes démocraties pluralistes fonctionnent avantageusement sur ce modèle.
Au cours des élections précédentes, il a été parfois question du profil du député appelé à lire les projets de loi, à les comprendre et à pouvoir les évaluer pour en améliorer les contenus ; ce profil constitue un thème politiquement et socialement sensible, certes, mais incontournable, si l'on aspire à asseoir solidement la démocratie, enraciner la bonne gouvernance et préserver la dignité publique. Pour les mêmes raisons, le rôle de l’argent politique, quelle qu’en soit la source, mérite d’être soulevé, débattu et légalement encadré.
Je voudrais exprimer un dernier souhait, celui de voir l’actuel président de la République, SEM Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani briguer un second mandat ; sa réélection, dans une année, renforcerait la paix et la sécurité dans le pays, et y conforterait davantage le pari démocratique.
La Mauritanie dispose des atouts humains, culturels, historiques, économiques et géopolitiques, pour devenir le pays démocratique par excellence, au Maghreb arabe et en Afrique subsaharienne ; sa sécurité, sa stabilité politique, son développement économique et social, et son rayonnement international sont à ce prix.
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