Les autorités publiques notamment monétaires mènent depuis quelques jours, une large campagne pour rassurer les détenteurs des capitaux et les citoyens sur le maintien de l’ouguiya de sa valeur, malgré le saut d’un « zéro », de sa valeur nominale d’antan.
Des assurances qui peinent à convaincre l’opinion et qui suscitent partout des spéculations de tout genre, portant sur ce que les uns et les autres, pensent, être le meilleur moyen, pour parer à l’effet de surprise, consécutif à la perte possible de l’ouguiya de Un ou plusieurs dixièmes de sa capacité antérieure.
Une situation qui nous pousse à conseiller les citoyens, qui ont des économies limitées à dépenser leur argent de l’ancienne monnaie, dans l’achat de denrées alimentaires (riz, huile, pates) ou du ciment.
Les automobilistes feraient mieux de faire le plein avant le 1er janvier pour éviter de se retrouver le lendemain face à un litre de gasoil à 40 Um (384 Um auparavant), soit une perte sèche unitaire de 16 Um par litre.
L’achat des denrées alimentaires a l’avantage de prémunir les citoyens moyens contre une dévaluation de leur monnaie, (risque nul de supprimer le zéro sur les moyens de paiement) même difficile à ressentir au premier coût, mais qui en allant faire leurs courses, regretteront de ne pas avoir payé leur ration avant le changement de la monnaie.
Faisons une petite comparaison des prix avant et après cette transition monétaires et méditions les disparités :
Pain : 100 avant devient 10
Viande : 1.400 avant devient 140
Sac de riz : 14000 avant devient 1400
Sac de sucre : 10.000 avant devient 1.000
Etc ..
A la lumière de l’éxpérience monétaire dans le monde, qui témoigne à travers l’histoire une très faible appréciation de la monnaie, mais plus un dépréciation lente mais irréversible et aux meilleurs des cas, une monnaie stationnaire, les produits précités auront tendance tout d’abord de se conformer au message de nos banquiers, mais ne tarderont pas à s’apprécier et donc à faire apparaitre leur leurre, à un moment où le mal est déjà fait.
Ainsi :
Pain : 10 en janvier pour passer à 11, 12, 13 ainsi de suite
Viande : 140 pour passer à 150, 200
Sac de riz : 1400 pour passer 1450, 1500 …
Sac de sucre : 1.000 pour passer 1050, 1100
Etc
A ce rythme, en dépit de l’objectivité de réduire le cout de fabrication de la monnaie en renforçant son espérance des vie à travers les pièces de monnaie et les moyens de paiements incorporés,, l’opinion se trouvera incontestablement devant une dévaluation consommée, que les autorités avaient bien réussi à maquiller et déguiser afin de passer inaperçu.
NB : Moralité financière : tout dépenser dans les marchandises auxquelles ne s’appliquent par la règle du Zéro supprimé.
A bon entendeur
Salut !
Mohamed Ould Mohamed Lemine