La nouvelle Ouguiya est en circulation depuis le 1er janvier, comme prévu. Les citoyens disposant d’anciens billets commencent à les échanger dans les banques, mais selon nos sources, ces structures exigent la carte d’identité pour les mauritaniens et une carte de séjour pour des étrangers. Pour sa part, l’état exige, pour un montant supérieur à 1 million, l’ouverture d’un compte. S’agit-il de mesure de prudence d’un excès de zèle, de la part de certains, comme à pareille occasion? Aussi, apprend-on que les billets de 5000 doivent disparaître de la circulation à la fin de ce mois de janvier, faute de quoi, leurs détenteurs se retrouveraient avec du papier.
Les nouveaux billets qu’on vient de voir sont beaux mais paraissent fragiles pour leur conservation, en dépit des performances que la BCM leur attribue. Il s’agit, dit un citoyen, de plastique qui va vite casser, s’il n’est pas conservé dans des porte-monnaies.
L’introduction de cette nouvelle Ouguiya a déclenché, comme on le redoutait, une flambée des prix que le gouvernement n’est pas prêt à enrayer. Nos nouveaux hommes d’affaires et commerçants imposent, comme toujours, leur diktat au pouvoir et aux citoyens qui ne n’ont pas de recours.
source lecalame.info