Les partis politiques représentés au parlement mauritanien, dans un communiqué publié jeudi, ont demandé au gouvernement la baisse des prix des hydrocarbures, au moment où ses prix n’ont jamais été si bas sur les marchés depuis des décennies.
Ils ont également demandé à ce qu’une solution soit trouvée pour les mauritaniens bloqués aux frontières, à prendre davantage de mesures en faveur des catégories professionnelles dans les secteurs informels et non informels qui ont été durement affectés par la situation actuelle, notamment les enseignants travaillant dans l’enseignement privé.
Les partis politiques représentés au parlement, majorité et opposition, ont réaffirmé la nécessité de porter à 200.000 le nombre de familles devant bénéficier du programme d’appui décidé par le gouvernement pour faire face au covid-19, les aides distribuées ayant été bien en deçà des besoins réels des populations.
Ils ont demandé d’accélérer la mise en place d’un mécanisme de supervision et de contrôle sur toutes les étapes du programme d’urgence destiné à faire face au coronavirus afin que la concertation avec les partis ne soit pas une formalité.
Ils ont espéré que la loi relative à la gestion du fonds de solidarité accorde une place efficiente aux représentants des partis et ceux de la société civile quant à la supervision et au contrôle effectifs de ce fonds.
Les partis politiques ont réaffirmé leur soutien aux mesures prises par le gouvernement et se sont déclarés disposés à mettre sa disposition tous leurs moyens, humains et moraux afin de pallier à toute insuffisante éventuelle et coordonner les efforts de tous pour faire face à la pandémie.
Le communiqué ajoute, qu’il est nécessaire que l’opinion publique nationale soit être édifiée, au terme de plus d’un mois de concertation entre les partis de la majorité et ceux de l’opposition représentés au parlement et le gouvernement.
Les partis précisent, à l’endroit de l’opinion publique, que l’établissement des listes des citoyens ciblés par les distributions a été improvisé et les partis exclus.
Ils ont demandé l’élargissement du programme gouvernemental d’urgence à toutes les wilayas de l’intérieur, rappelant que certaines composantes de ce programme n’ont toujours pas été lancées.
Les partis politiques ont exprimé l’espoir que l’actuelle coordination permette d’entrer dans une nouvelle étape à même de préparer un dialogue autour des questions fondamentales du pays capable de leur trouver des solutions.
saharamedias