Le programme EMEL profite plus aux riches qu’aux pauvre en valeur absolue car ces derniers consomment de plus grandes quantités que les les pauvres, selon le Rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique en Mauritanie, publié mercredi 21 février.
Le rapport rappelle qu’en 2014, on estime que les boutiques EMEL permettaient un gain de 4% de la consommation alimentaire pour les plus pauvres et 2% pour les plus riches.
En termes d’efficience, le programme EMEL, en 2015, le budget alloué à la subvention représente moins de la moitié des coûts du programme (46% des coûts en 2016 pour Nouakchott et entre 35 et 40% des coûts en 2015 à l’intérieur du pays).
Cette efficience est en diminution et en partie à la baisse des prix de certains produits sur les marchés internationaux (ce qui limite la taille de la subvention).
source alakhbar.info