A Nouakchott, la capitale mauritanienne, l’ampleur des commerces déstructurés au niveau des différents quartiers, offre un décor qui en dit long sur la mauvaise organisation, bien qu’on soit dans le mois sacré du Ramadhan.
Ce que le visiteur pourrait découvrir, ce sont ces multiples points de vente de fruits, de pain et de jus de fruits qui ont vu le jour sur les ruelles et places publiques, aux abords des marchés et aux quatre coins du carrefour dit de « Madrid à la sortie ouest » de Nouakchott. Des points de ventes avec des étals de fruits et légumes, des mangues.
Cela a une relation avec la baisse du pouvoir d’achat. Ceux qui déposent leurs étalages sur les rues principales sont des jeunes avides d’accepter de travailler seulement, et ce malgré qu’ils sont des jeunes universitaires cherchant du boulot par tous les moyens, histoire de subvenir aux besoins de leurs foyers. Ils le font souvent par la force des choses,.
Un choix considérable qui aide le jeune à prendre en charge sa famille et ce malgré qu’il est soumis à gagner sa vie petitement. Il faut dire aussi que cet état de fait est lié en grande partie à l’inexistence ou l’absence des marchés couverts dans les différents quartiers de Nouakchott
On avance aussi que la capitale ne dispose par d’un périmètre réservé en grande partie à un marché hygiénique, qui servira de vente des fruits, des légumes. Ce qui fait que tout se paye à ciel ouvert et à la merci de la poussière, des mouches et des odeurs des poubelles qui occupent le long des routes.
source africaTS.com